Africasolar 2015 : Projecteur sur les forces et les faiblesses du marché du solaire en Afrique
L’Afrique veut profiter au mieux de ses ressources naturelles en l’occurrence le soleil. Pour ce faire, les experts venus d’Afrique et du monde sont en réflexion du 25 au 27 juin 2015 à la faveur de la deuxième édition de la conférence internationale sur l’énergie solaire en Afrique. L’ouverture des travaux a eu lieu ce jeudi 25 juin 2015 à la salle des banquets de Ouaga 2000.
Seulement un quart de la population africaine a accès à l’énergie. Et selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), 655 millions d’Africains (42% de la population) seront sans accès à l’électricité en 2030 et 866 millions (56% de la population) seront sans accès aux combustibles et aux technologies de cuisson propres.
Au Burkina, plus de 82% de la consommation énergique provient de la biomasse (charbon et bois). La conséquence, c’est une perte de plus de 100.000 hectares de foret chaque année. Autant de raisons qui poussent la réflexion pour une vulgarisation de l’énergie solaire, source d’énergie la plus importante sur le contient africain.

Les différents intervenants, à l’ouverture de la conférence, notamment le directeur général de l’institut 2IE, Amadou Maïga, et le représentant du président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Atiou Antoine, ont d’ailleurs donné le ton des activités en réitérant l’utilité du solaire.

Au menu des travaux, il y aura sept sessions thématiques et trois tables rondes. La conférence inaugurale livrée par le Pr Daniel Egbe sur les « solutions énergétiques pour l’Afrique : adaptation des technologies solaires aux besoins locaux », suivie de débat a été le lieu pour les participants de souligner l’impérieuse nécessité de formation « qualifiante » des jeunes Africains dans le domaine des technologies solaires.
Maratou SOUDRE
Burkina24




