Amnesty Burkina : Des chefs d’unité de la police nationale formés au respect des droits humains
Amnesty International Burkina a initié une série d’ateliers de renforcement des capacités au profit de 45 officiers et assistants de police du Burkina Faso sur la « protection des droits humains pendant les opérations de maintien de l’ordre public ». La clôture de l’atelier a eu lieu le samedi 1er août 2015 à Bobo-Dioulasso.
Dans la mise en œuvre des activités de 2e année du projet « Education, Autonomisation et Justice », Amnesty international Burkina Faso a organisé un atelier de formation du 27 juillet au 1er août 2015. Cette session de formation consistait à outiller des démultiplicateurs sur le thème : « La protection des droits humains pendant les opérations de maintien de l’ordre public ».
Pour le coordinateur du projet Education, Autonomisation et Justice (EEJ), Moussa Ouédraogo, ces différentes formations ont été initiées dans le cadre du projet d’éducation en droits humains avec la police nationale. Le projet intervient comme une contribution de l’Amnesty International au respect et à la promotion des droits humains au Burkina Faso.
« Nous avons initié le projet en tenant compte du thème qui intéresse la police nationale, à savoir les principes généraux des droits humains et du droit international, la prévention de la torture à l’égard des personnes gardées à vue, le respect et la protection des droit humains par rapport au maintien de l’ordre public », a dit M. Ouédraogo.
Au cours de la formation, les formateurs ont inculqué aux chefs d’unité toutes les règles de base des droits humains par rapport à leur tâche d’origine qui est de défendre les populations.
En outre, le Secrétaire général permanent chargé du pilotage de la formation continue de la police nationale, le commissaire Abdoulaye Gandema, a affirmé que l’atelier vise à donner des compétences aux policiers en la matière. « Aujourd’hui nous assistons à une mutation des populations un peu dans leur capacité de défendre leur droit, il est aussi bon que les policiers s’adaptent avec cette évolution des mentalités et veiller à la protection des droits humains dans l’application de leur activité», a-t-il expliqué.
Il explique aussi que les démultiplicateurs sont des chefs d’unité, c’est-à-dire qu’ils ont sous leur coupe un groupe de policiers qu’ils commandent. Ils sont chargés de former eux-mêmes leur personnel, de les orienter, de les encadrer dans l’exercice de leur fonction.
Les modules dispensés ont porté, entre autres, sur les opérations de maintien de l’ordre et le respect des droits humains. Par ailleurs, les participants ont apprécié la formation à sa juste valeur. C’est le cas de l’officier de police CRS/Bobo, Harouna Guelbéogo, qui recommande la perpétuation de cet atelier en prenant en compte les autres branches des forces armées.
Sidiki TRAORE
Correspondant Burkina 24 à Bobo- Dioulasso
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