Energie en Afrique : « Nous sommes dans un système qui n’est pas tenable » (Dr Bachir Ouédraogo)
Dans l’objectif d’aider les entreprises à mettre en place des structures viables et profitables, le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEREEC) organise un atelier de formation à l’intention des entrepreneurs œuvrant dans le domaine. La formation a débuté ce lundi 7 septembre 2015 dans la capitale burkinabè. Elle a lieu grâce au soutien des autres partenaires tels que l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) et le 2iE (Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement).
Cette formation au profit des entrepreneurs de l’Afrique de l’ouest sera dispensée par des experts évoluant dans le domaine du solaire. Ils viennent, entre autres, d’Inde, d’Ouganda et d’Abu Dhabi. La formation vise à outiller ces entrepreneurs afin qu’ils puissent mettre en place des entreprises « solides » sur le plan managérial, de la stratégie marketing et du business plan.
Le but est de permettre à ces entreprises pendant les quatre jours que durera la formation, d’obtenir plus facilement auprès des institutions financières des crédits pour viabiliser leurs projets. « Nous sommes là pour aider les gens à faire du Business et à réussir dans le domaine », a souligné Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, coordonnateur du programme d’appui à l’entreprenariat dans les énergies renouvelables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Pourquoi le solaire ? Les entreprises présentes dans le cadre de cette formation évoluent toutes dans le domaine du solaire. L’énergie étant la source de tout développement, et vu aussi que « les pays africains de la CEDEAO sont déficitaires sur le plan énergétique », il y a donc lieu de transformer ce qui est à leur disposition afin de combler ce vide. C’est-à-dire l’énergie solaire.
« Nous sommes dans un système qui n’est pas tenable », a déclaré Dr Bachir Ismaël Ouédraogo.
Le déficit est présent, causé par le non-aboutissement des méthodes d’approvisionnement telles que l’énergie fossile, l’hydroélectricité. « Cela n’a pas marché », a reconnu Dr Ouédraogo.
Par contre, « nous avons le soleil qui est une ressource à profusion pour tous les pays de l’Afrique. En plus de cela, nous avons une technologie du solaire qui est maîtrisée », a ajouté le coordonnateur du programme.
Pour le Dr Ouédraogo, au regard de la projection, un pays comme le Burkina Faso, s’il se base sur le solaire, est à mesure de rattraper son déficit énergétique en l’espace de deux ou trois ans.
Tout ceci témoigne qu’avec le solaire, il existe la possibilité d’aller très rapidement vers des systèmes isolés.
Toute chose qui permettra au pays de produire suffisamment afin de rattraper le retard en matière de fourniture en électricité.
Oui Koueta
Burkina24
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