Développement et migrations en Afrique: l’électrification comme clé de voûte
L’électrification du continent africain comme réponse aux migrations de masse et au développement du continent, beaucoup le disent sans passer à l’action. Jean Louis Borloo y croit dur comme fer. Cet ancien ministre français s’est fixé pour but d’électrifier le continent africain tout entier. Il a créé pour cela la fondation « Energies pour l’Afrique » pour y remédier. Et le sommet de Paris sur le climat en novembre prochain constitue le lieu idéal pour pousser les décideurs à l’action.
Jean Louis Borloo a choisi comme deuxième vie, « la lumière et l’énergie ». La lumière et l’énergie constituent pour l’ancien ministre français un droit fondamental de l’homme. Pour lui, l’accès aux autres droits fondamentaux qu’est l’éducation, la santé, l’accès à l’eau (notamment potable), l’emploi et l’autosuffisance alimentaire passe aussi par l’accès à l’énergie.
L’énergie pour Jean Louis Borloo est le « dénominateur commun » aux défis quotidiens des Africains. Il lie l’afflux des migrants aux côtes européennes par le manque d’accès à l’énergie sur le continent africain. « Chaque année, 10 millions d’Africains supplémentaires n’ont pas accès à l’énergie. Si l’on ne fait rien, les problèmes de migration vont continuer », a déclaré l’ancien ministre français.
Il s’étonne que les Européens feignent de ne pas voir les réalités auxquelles sont confrontés les habitants du continent africain qui se trouve à quelques kilomètres d’eux.
Pour le politique devenu philanthrope, régler le déficit énergétique, c’est comme appliquer la solution que l’Union européenne peine à trouver pour mettre un terme à l’afflux des migrants. Cela serait d’ailleurs moins coûteux que de les accueillir et de s’en occuper. « Le coût de ne pas le faire est supérieur au coût de faire », a déclaré Jean Louis Borloo.
Le financement du projet devrait couter environ 1,2 milliards d’euro à l’Europe. Il n’en faut pas plus à Jean Louis Borloo. Et la conférence de Paris sur le climat (COP21) constitue selon lui le moment idéal pour pousser les décideurs et les investisseurs à l’action. « C’est maintenant que cela se joue », assène Jean Louis Borloo.
Oui Koueta
Burkina24
Sources: BBC Afrique & France Inter
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