COP21 : Une conférence-débat sur les dérèglements climatiques en prélude de la rencontre
La 21e conférence des parties sur les changements climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. A cette occasion, le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Burkina et l’institut français organisent deux journées de conférences et de débats sur le thème des « dérèglements climatiques en présence d’experts internationaux en collaboration avec l’agence française de Développement (AFD), le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), l’institut de recherche pour le développement et l’institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement. La cérémonie d’ouverture des échanges a eu lieu ce jeudi 19 novembre 2015 à l’institut français de Ouagadougou.
Le Burkina Faso fait partie des 195 Etats signataires de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques et de ce fait, prend part à la 21e conférence des parties (COP) prévue à Paris du 29 novembre au 11 décembre.
Réunis ce jour autour du thème «dérèglements climatiques, un enjeu économique pour l’Afrique de l’ouest ? », cette conférence vient soutenir cet engagement et faire progresser la réflexion sur les moyens en Afrique de l’ouest de lutter efficacement contre les dérèglements climatiques.
« Les dérèglements climatiques sont vécus au quotidien par la population avec les inondations, la hausse des températures. A la conclusion de cette conférence, doit faire partie des contributions de chaque pays. C’est en cela que les réflexions sont menées avec des scientifiques ici au nom du Burkina Faso pour éclairer et apporter une contribution significative à cette conférence », explique le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Jean Noël Poda.
Et à l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, d’ajouter que « nous respirons tous le même air et c’est une question qui mérite une solidarité interétatique. Pour ce faire, tous les pays présents vont engager leur responsabilité collective afin de protéger la terre sans nuire bien au contraire aux pays pauvres ».
L’objectif de cette conférence est de trouver un accord ambitieux et universel permettant de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète au-dessous de 2°c, par rapport aux niveaux préindustriels et d’adapter nos sociétés aux dérèglements existants.
«Tous les pays qui participent, nous allons demander dans un accord que ces efforts soient tenus et traduits. Qu’on revoie tous les 5 ans si les Etats veulent le faire. Nous espérons qu’avec une solidarité mondiale, on trouvera une solution à ce problème», ajoute l’ambassadeur.
Nicolas Beriot, secrétaire général de l’Observatoire sur les effets du réchauffement climatique, souligne en outre qu’«il faut voir les choses à très long terme… Il y a des priorités, la vie des êtres humains, de la biosphère. Le renouvellement des espèces est une chose qui s’inscrit dans des millions d’années, nos sociétés humaines dans des siècles, des millénaires, l’économie, les outils industriels, la technologie prennent 10 à 20 ans.
Ce qui est précieux, c’est d’avoir un système fonctionnel. Ensuite, adapter l’outil économique, l’outil industriel et l’outil technologique. Nous devrons maitriser ces outils avec en perspective la protection de la vie et aussi la protection de la diversité ».
40 000 personnes sont attendues à cette conférence qui se tient dans un contexte différent du fait des attentats du 13 novembre à Paris. Mais l’ambassadeur rassure que la sécurité sera garantie et la planète devrait bien être aussi sauvée de cette barbarie.
Revelyn SOME
Burkina24
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