Blaise Compaoré : « J’ai dit aux militaires qu’ils ne pouvaient pas refuser d’exécuter une décision de justice »
L’un des éléments déclencheurs principaux de la crise socio-militaire qu’a connue le Burkina Faso au début de l’année 2011 a été la libération, par des militaires, de deux de leurs frères d’armes emprisonnés pour des crimes et délits que ces derniers ont commis contre des citoyens. Il s’en est suivi des actes d’agression du palais de justice. La famille judiciaire s’était alors offusquée de cette remise en cause de leur indépendance. Des promesses avaient été faites pour résoudre ce problème. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? La question a été posée au président du Faso, président du Conseil supérieur de la magistrature, Blaise Compaoré, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la rentrée judiciaire 2011-2012, le lundi 3 octobre 2011. Sa réponse dans les lignes qui suivent.
« Je pense que cette rentrée judiciaire s’est inscrite dans le sens de l’amélioration des conditions de travail des magistrats, mais aussi de tous les acteurs de la justice. Nous avons beaucoup de responsabilités pour faire en sorte que cet instrument fondamental de l’Etat de droit puisse s’épanouir et s’inscrire dans l’attente des populations (…).
Il faut que le citoyen comprenne qu’en violant la loi et les droits des autres, cela ne peut pas servir ou créer de nouveaux droits (…).
Nous sommes dans un Etat où il faut respecter scrupuleusement les décisions de justice. Si on a des problèmes avec une décision, on a toujours un recours à faire. Et c’est à la justice qu’on peut traiter de ces décisions qui ne conviennent pas. Nous avons eu des cas isolés qui ont amené des perturbations. Mais lorsque les militaires avaient fait sortir leurs camarades, je les ai rencontrés à l’époque et je leur ai dit : » Vous ne pouvez pas refuser d’exécuter une décision de justice ». Ce n’est pas dans cet Etat-là aujourd’hui de droit qu’on peut le faire. J’ai même expliqué à ces militaires, à leurs délégués que j’ai reçus, que lorsqu’il s’est agit, comme à Fada, de problèmes graves, c’est parce qu’ils ne sont pas concernés par cette situation.
« Si vous aviez votre sœur, votre enfant ou votre fille qui était dans cette situation, dont on avait violé les droits, vous n’alliez pas dire d’aller faire sortir celui qui a été responsable. » Je pense que cela a été corrigé et ils ont compris qu’il fallait remettre les intéressés en prison, car toute décision de la justice doit être respectée. C’est pour vous dire que nous devons à la fois faire en sorte que toute décision soit crédible, qu’elle ne souffre pas d’interprétations qui peuvent porter à confusion sur la qualité du verdict prononcé. En même temps, nous devons continuer de sensibiliser les citoyens sur le fait que la justice est là pour toute la société. »
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Punaise, c’est Blaise qui dit une telle phrase. Comme les temps ont chang? depuis la fin de la d?cennie 90. J’aurai bien aim? une telle posture dans l’affaire David Ou?draogo avant le carnage sur Norbert Zongo et ses compagnons
Walid
http://walidhicham.wordpress.com/
ecoute presi c’est toi qui pourri les burkinab& pour pouvoir bouffer ton naam, c toi le pb du bf