Université de Ouagadougou : le personnel de soutien de nouveau en grève
Les Agents, techniciens et ouvriers de soutien (ATOS) de l’Université de Ouagadougou sont en grève pour des revendications liées aux indemnités et à leurs conditions de travail. Ils se sont retrouvés devant le rond point situé devant la Direction des Affaires Académique de l’Orientation et de l’information (DAOI), ce mercredi 26 octobre afin d’exprimer leur mécontentement.
Après la grève de 72 heures les 21, 22 et 23 juin dernier, les agents, techniciens et ouvriers de soutien (ATOS) de l’Université de Ouagadougou, ont une nouvelle fois arrêté le travail ce mercredi 26 octobre 2011. La raison : l’amélioration de leurs conditions de travail, les indemnités de sujétions spécifiques et le soutien à la mutuelle du personnel ATOS. Contrairement à la dernière grève, le personnel ne semble pas s’être mobilisé. Ce qui a apparemment frustré le représentant du personnel ATOS, Aristide Zoungrana, qui pense qu’il y a eut une campagne de désinformation « qui a fait monter la température ». Selon le constat fait par Aristide Zougrana, le personnel ATOS est souvent soumis à des taches qui ne sont pas les siens. Par exemple, ils sont souvent emmenés à distribuer les copies et les feuilles de composition pendant les examens. Pour une telle tache, lorsque les étudiants en droit ont un devoir, ils sont obligés d’être présents à 14 heures pour démarrer la distribution des copies à 15 h. Cependant, il refuse de parler de démobilisation. « Si aujourd’hui, les salles ne sont pas fermées, c’est que nous avons voulu montrer notre force de frappe dans le passé », a affirmé Aristide Zoungrana, avant de faire une mise au point. « Le personnel ATOS a la responsabilité de l’ouverture des amphis et des bureaux, la maintenance du matériel électronique et électrique ». C’est pourquoi, ils avaient refusé d’ouvrir les bureaux et les amphis. Il leur avait été reproché de refuser le droit de travailler à ceux qui le voulaient, lorsqu’ils avaient fermé les salles lors de leur grève. L’éventualité de la fermeture des classes ne semble pas être exclue.
Aristide Zougrana a l’impression que les autorités font preuve de mauvaise foi. Après leur grève du mois de juin dernier, les autorités en charge des enseignants secondaires auraient promis de répondre à leur plateforme au retour des congés du mois d’août. Près de deux mois après la reprise des cours, le gouvernement n’a fait aucun signe. « Si les militants estiment que cette grève n’a pas lieu d’être, je suis prêt à lâcher » a-t-il affirmé .
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