Crise de dette grecque, les ‘’Grands’’ sont aussi menacés
La Grèce vit actuellement une situation de crise financière qui perturbe la stabilité de la zone euro. La crise est si sévère que le pays a été menacé d’être éjecté de la zone euro, même de l’Union européenne.
Après la crise économique et financière internationale de 2008 qui a pris source aux Etats-unis, une nouvelle crise, cette foi entamée en Europe depuis plusieurs mois se trouve au centre de toutes les attentions. La situation semble se stagner en spirale vicieuse et est déjà passée par nombre de pays européens.
La crise de la dette actuelle de la Grèce qui a menacé la stabilité financière de la zone euro risque de toucher d’autre pays et même d’entamer les capacités des finances mondiales. Pendant que les 27 pays de l’Union Européenne ressentent beaucoup cette crise et mettent la pression sur le Premier ministre grec, le sommet du G20 ( tenu les 3 et 4 novembre 2011) s’inquiète du ralentissement de l’économie mondiale et recadre les priorités.
Il s’agit là d’éviter à tout prix que la crise ne se propage dans le monde ; et les efforts sont concentrés à trouver une solution au problème de l’euro. Les enjeux sont importants quand on sait que 2012 est une année électorale pour la France et surtout les Etas unis.
Sarkozy et Obama ne seront guère bienvenus aux élections dans le contexte d’une nouvelle crise financière ; il faut donc, à tout prix, trouver des solutions, et surtout avec l’intervention récente de l’OTAN qui aurait une facture hautement salée, 480 milliards de dollars.
La Chine de Hu Jintao et la Russie de Medvedev semblent également préoccupées et se disent prêtes à porter secours à l’Europe, même si sur le plan de la politique internationale les points de vue ne sont pas toujours convergents.
Un sommet de toutes les crises, selon un confrère, car au-delà de la situation financière préoccupante, il y a l’adhésion récente de la Palestine à l’UNESCO, le nucléaire iranien, la Syrie entre autres.
La pression des 27 sur le Premier ministre grec, Georges Papandréou, au cœur de l’actualité depuis un certain temps, avait attisé la tension politique dans le pays, avec le fameux référendum annoncé qui, selon les analystes, risquait d’engendrer une situation grave irréversible pour la Grèce. Sans oublier la contagion qui est assez forte.
Un vote était supposé décider de l’acceptation ou non par la Grèce, sur le plan de l’aide financière à la Grèce, proposé par l’Union européenne et ce, au risque de son exclusion de la zone et de l’union. Cette situation n’est pas souhaitée. Sommé de démissionner, il reste entendu que M. Papandréou a remporté le vote de confiance du parlement grec vendredi 4 novembre. Lui, qui avait perdu la confiance des populations suite aux plans de rigueur successifs paraît inévitablement éjectable, au moment où l’opposition demande un nouveau gouvernement.
Les Grecs ont dû subir depuis 2009, une cure d’austérité drastique, avec hausses d’impôts, baisses de salaires et de pensions de retraite, privatisations et coupes claires dans les dépenses de l’Etat, en échange de l’aide financière de l’Union européenne et du Fonds monétaire international.
Une remise à niveau rapide de la croissance européenne même, et surtout avec l’appui du G20 est indispensable pour étouffer la crise et éviter à la Grèce, au Portugal, à l’Irlande, à Chypre, à l’Italie et à l’Espagne de devenir tous insolvables, ce qui compliquerait les choses.
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