Office nationale d’identification : l’état et les perspectives présentés au Premier Ministre
En visite au sein de l’institution ce mardi matin, le premier ministre Luc Adolphe Tiao a dit être venu constater l’état dans lequel se trouve l’ONI, après les difficultés qui ont entaché sa crédibilité les années précédentes.
« L’Office national d’identification est un instrument de souveraineté nationale ». Tous sont unanimes pour l’affirmer, et le premier ministre de réaffirmer l’importance que le gouvernement accorde à cet établissement public à caractère administratif chargé d’émettre un certain nombre de documents d’identification. C’était tout le sens de cette visite qui a d’abord permis au premier ministre de se faire expliquer le processus d’établissement des CNIB et des passeports.
C’était l’occasion de se rendre compte des conditions de travail des 368 agents de l’office. Par le biais d’une présentation PowerPoint les activités de l’institution ces dernières années, ses difficultés et ses perspectives ont été présentées au Premier Ministre. Cette présentation s’est attelée à démontrer toute la fiabilité des documents produits, à travers le processus d’émission des documents sécurisés. Elle a aussi donné une idée de la capacité actuelle de production de l’office, qui est de 25 000 cartes par jour.
Produire 3 000 000 de cartes en quatre mois
La visite a ensuite permis des échanges entre les premiers responsables et le premier ministre. Malgré la difficulté et le poids de la dette enregistrée du fait de la baisse du coût de l’établissement de la carte à 500f, les responsables de l’Office nourrissent de grandes ambitions et ont présenté au premier ministre les perspectives immédiates. Si à moyen terme l’ONI compte assurer l’émission de tous les documents de l’état civil, elle devra d’abord faire aboutir sa mission de délivrance de la carte nationale d’identité. Et à court terme, elle envisage la reprise des opérations de délivrance massive. En effet, environ trois millions de burkinabè n’ont pas encore la nouvelle Carte nationale d’identité burkinabè, à moins d’une année des élections de 2012.
Communiquer et encore communiquer
Le manque de communication est une grosse épine au pied de l’office. Le premier ministre a souhaité que l’ONI « change sa stratégie pour amener les populations à comprendre qu’ils doivent et peuvent avoir facilement leurs cartes ». Le ministre de tutelle, Jérôme Bougouma, table à cet effet sur un effort de communication, toute chose qui va permettre de répondre aux urgences du moment : doter les trois millions de burkinabè de CNIB avant l’enrôlement des électeurs par la CENI. Cela est bien faisable, assure le Directeur Général, le contrôleur de police, Jean Baptiste Ouédraogo, qui se donne un délai de quatre mois pour produire les trois millions de cartes.
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