Insécurité au Burkina: «Notre dispositif sécuritaire a été revu», dixit Jérôme Bougma, ministre en charge de la sécurité
L’insécurité est de plus en plus préoccupante aussi bien dans les zones urbaines, périurbaines qu’au niveau des les frontières. Préoccupations partagées par les autorités du Burkina Faso qui, à travers la voix du Ministre en charge de la Sécurité Jérôme Bougouma, ont évoqué les mesures prises par le gouvernement pour endiguer le phénomène au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 8 décembre 2011.
A cette rencontre, la presse qui regroupait les journalistes nationaux mais aussi étrangers venus à l’occasion des Universités africaines de communication de Ouagadougou (UACO) était face à cinq membres du gouvernement pour aborder diverses questions actuelles dont l’insécurité, l’intégration ouest africaine, la rumeur sur la dévaluation du CFA.
La sécurité des citoyens et des étrangers au Burkina Faso a pris un coup à cause de la crise libyenne qui a occasionné la prolifération des armes dans la zone sahélo-saharienne où Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) était déjà actif. Une situation qui a amené le gouvernement à prendre des mesures en vue de contrecarrer le phénomène AQMI qui a également des répercutions sur l’économie du pays.
Ainsi donc, selon le ministre Bougouma, l’Etat a opté pour l’accroissement des effectifs du dispositif anti-criminalité au niveau des frontières avec des actions accrues de patrouille, de contrôle, de surveillance et de recherche de renseignements. Il y a également la mise en place au sein du ministère de la Direction de la sécurité intérieure.
Une autre mesure non moins importante est la nomination d’un préfet de police chargé uniquement des questions de sécurité des citoyens. Selon le ministre, cette mesure répond à un constat fait au niveau des collectivités où l’autorité qui devrait prendre en charge la question de sécurité des citoyens en l’occurrence le maire n’a toujours pas le temps pour le faire.
Des textes ont aussi été élaborés et vise à mieux revaloriser le statut des forces de sécurité, bien entendu prenant en compte leur propre protection, leur motivation et leur dotation en outils et matériel adéquats pour la traque des bandits, délinquants et terroristes.
Il s’agit là non seulement de lutter contre l’insécurité dans son ensemble mais aussi à partir de cette lutte, ramener la sécurité, sécuriser les sites touristiques, fleuron d’un apport économique non négligeable.
Quant à la rumeur d’une éventuelle dévaluation du franc CFA, le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba l’a démentie. La situation actuelle de l’économie de la zone CFA, ne permet pas d’envisager une dévaluation, autrement dit les conditions d’une dévaluation ne sont réunies pour qu’on puisse en parler, a-t-il dit.
Du reste, la zone UEMOA et la CEDEAO envisage créer une monnaie commune. Le ministre à rappelé la nécessité d’une convergence des politiques économiques des deux organisations, voire des différents pays membres. L’initiative est en bonne voie car des étapes seraient déjà franchies.
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Lola 05 sept @Papa G :une qietsuon me travaille, genre une vraie : que vient faire le L?article 225-1 du CP ici ?