LES HISTOIRES INSOLITES DE TANGA : Il tire sur une sorcière la nuit et la retrouve le lendemain
L’Afrique a sa logique que la logique cartésienne ignore ou ne comprend pas. C’était dans un village du Faso, qu’on ne nommera pas ici. Bila était un paisible cultivateur. Sauf qu’on disait de lui qu’il aimait à deviser avec les forces qui se trouvent derrière la toile du monde tridimensionnel.
Bila avait aussi un fusil et il se promenait parfois la nuit dans le village à la recherche de gibier. Ce village était réputé pour être infesté de sorcières. Des sorcières particulières qui se transformaient une fois la nuit tombée en de petits feux follets qui dansaient aux environs de minuit sur des arbres centenaires.
Les habitants du village en parlaient. Certains même affirmaient avoir vu ces feux follets alors qu’ils vidaient leur vessie en pleine nuit ou au retour de randonnées nocturnes de beuveries. Ces feux follets seraient à la recherche d’âmes sorties de l’enveloppe charnelle de leur propriétaire endormi.
Dans ce village vivait également une vieille femme. Une femme dont on disait qu’elle faisait partie de ces traqueuses d’âmes. Mais ce n’était que murmures, supputations et à la limite, calomnies car personne ne l’a jamais prise la main sur la tête d’une âme étourdie ou a découvert des âmes en détresse dans sa marmite.
Quoi qu’il en soit, une nuit, Bila était en train de jouer au chasseur nocturne lorsqu’il est arrivé au pied d’un grand fromager. Là, il vit une grande nuée de feux follets sur les branches du fromager. Il épaula son fusil et tira dans le tas. La nuée s’égaya dans tous les sens. Bila se mit à suivre une des flammes dansantes.
Il la suivit très longtemps et elle atterrit finalement dans une concession. Bila entra dans la cour. Il trouva une dame assise en face d’une marmite. « Que fais-tu ? » lui demanda-t-il. « Je prépare du soumbala », répondit-elle. « Du soumbala à minuit ? », insista Bila. La femme se leva et entra dans sa maison. Bila s’approcha et souleva le couvercle. Il y découvrit des jambes et des bras humains. Bila secoua la tête et repartit.
Le lendemain, on apprit que la vieille dame citée plus haut avait le doigt blessé. Qu’est-ce qui l’a causé ? La vieille raconta à tout le monde qu’elle s’était pilé le doigt. Pourtant, la vieille dame ne cuisinait jamais, il n’y avait aucun mortier dans sa case et personne n’a entendu de pilon martelé quoi que ce soit avant que ses brus ne se réveillent. On affirma que le doigt avait été blessé par une balle de fusil.
Celle de Bila ? Et ce que Bila raconta plus tard sur les jambes et bras qui baignaient dans une marmite était-il vrai ? L’Afrique a sa logique que la logique cartésienne ignore ou ne comprendra jamais.
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sans tete ni queue, cette histoire! cherchez plus! l’Afrique regorge de plus d’histoires interessantes que celle que vous venez de nous narer.