Economie/recherche : Le secteur privé burkinabé au cœur d’une semaine de débat
La 6e édition de la semaine du débat économique (SEDECO 2012) s’est ouverte ce lundi, à l’initiative du Centre d’Etudes, de Documentation et de Recherche économiques et sociales (CEDRES); une semaine au cours de laquelle le secteur privé sera au cœur des échanges entre chercheurs, enseignants et acteurs de ce secteur.
« Secteur privé burkinabé : logique et dynamique ». Le thème de cette 6e édition de la semaine du débat économique du CEDRES fait échos à la place accordée actuellement au secteur privé dans notre pays, dans le cadre de la SCADD. Le choix de ce thème, selon les initiateurs de cette semaine de débat, se justifie par le souci de contribuer à ce choix stratégique du gouvernement de privilégier le secteur privé.
Le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, en ouvrant la 6e édition de la SEDECO, a reconnu que le choix de réfléchir sur le secteur privé, est « une précieuse contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) ». Le premier ministre a rappelé pour l’occasion la place de choix que son gouvernement accorde au secteur privé, à travers notamment les facilités qu’il entend offrir aux investissements privés dans le cadre de ce nouveau référentiel du développement du pays.
Parrain de cette édition, le ministre de l’économie et de finances, Lucien Marie Noël Bembamba, par la voix de sa représentante, a salué cette idée du CEDRES de rendre plus démocratique les débats économiques. En effet, depuis six éditions, la semaine du débat économique est un cadre pour partager les connaissances scientifiques et l’information économique sur des sujets d’actualité. Cette année, les échanges permettront de saisir la notion du secteur privé, son fonctionnement, à travers des exposés, l’expérience de certains acteurs du secteur et les échanges. « D’une manière générale, nous voulons essayer de voir comment le secteur privé burkinabé contribue et contribuera au développement économique du Burkina Faso » a expliqué le Pr Taladidia Thiombiano, directeur du Centre.
Le CEDRES qui aura bientôt 35 ans s’est toujours illustré par sa contribution à la compréhension des problèmes économiques du Burkina, mais aussi par son le soutien à la prise de décision dans le domaine économique et sociale. Qui plus est, l’excellence de ce centre a été reconnue, et confirmée par son rang de premier centre de recherche des pays francophone obtenu en 2011, dans le classement du Département des relations internationales de l’Université de Pennsylvanie. Du 04 au 08 juin, le CEDRES entend faire sortir le débat économique des girons de la recherche et des laboratoires pour l’ouvrir au public. Tous les soirs et des débats se mèneront entre chercheurs, acteurs du secteur privé, étudiants, guidés par des exposés sur des sous-thèmes variés pour toucher à tous les paramètres du secteur privé.
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