Conseil d’État : Monsieur Venant Ouédraogo, installé dans ses fonctions de premier président
La vague de nominations opérée par le conseil des ministres du 30 mai 2012 avait concerné le Conseil d’État. Nommé premier président de la juridiction supérieure de l’ordre administratif burkinabé, le magistrat Venant Ouédraogo a été installé dans ses fonctions ce mardi 03 juillet.
C’est un magistrat familier de la juridiction supérieure de l’ordre administratif et de sa présidence, pour en avoir assuré à deux reprises l’intérim, que le conseil supérieur de la magistrature avait proposé pour succéder à Isabelle Marie Désirée Ouédraogo, à la retraite. De l’intérim qu’il assurait depuis février 2012, Monsieur Venant Ouédraogo occupe désormais pleinement le fauteuil de premier président de la juridiction, après un serment et une installation officielle ce mardi.
A 61 ans, le troisième premier président du Conseil d’État, diplômé de l’École Nationale de magistrature de Paris, a témoigné sa reconnaissance aux autorités pour sa nomination. Dans son fauteuil de premier président qu’il a occupé immédiatement, Monsieur Venant Ouédraogo a saisi l’occasion de la cérémonie pour faire découvrir aux invités la juridiction dont il tient désormais les rennes ainsi que les défis qui se profilent déjà à l’horizon.
Le défis du contentieux électoral à l’horizon de décembre 2012
Parmi les personnalités, parents et amis du nouveau premier président, le premier ministre Luc Adolphe TIAO. Le chef du gouvernement a souligné l’intérêt qu’il accordait, par sa présence, à cette installation du premier président du Conseil d’État ; un intérêt qui tient aux élections couplées prévues pour se tenir en décembre prochain et qui verra cette juridiction à l’œuvre. De plus, le premier ministre souhaite que son gouvernement s’imprègne mieux et tire profit des autres attributions de la juridiction, notamment celles consultatives au nom desquelles le Conseil peut donner des avis sur les projets de décrets qui lui sont soumis.
Né de la révision constitutionnelle de 2000 qui a vu la création de quatre hautes juridictions, le conseil d’État, au delà de ses compétences dans le domaine administratif, est doté également de compétences en matière électorale et, comme l’a rappelé son nouveau premier président, est partie prenante du processus électoral. A titre d’exemple et comme il a été le cas pour l’élection présidentielle de 2010, le Conseil d’État peut être saisi d’un jugement des tribunaux administratifs portant sur la validité de la carte d’électeur. Parmi les défis immédiats cités par le président figure la tenue des élections locales de décembre, le volet contentieux en l’occurrence.
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