L’INHEI met huit compétences au service de la diplomatie burkinabé
Huit (8) étudiants, formés par l’Institut des Hautes Études Internationales (INHEI) ont fait leur sortie officielle ce vendredi. Admis au Diplôme d’Études Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales, ce sont autant de compétences au service de la diplomatie burkinabé, appelés à renforcer ses acquis.
Créé en 2008, sur les cendres de Institut diplomatique et de relations internationales (IDRI), l’Institut des Hautes Études Internationales vient de mettre au service de l’État et d’autres institutions la première promotion de diplomates qu’il a formés en deux ans. Les nouveaux diplomates ont fait leur sortie officielle ce vendredi, avec pour parrain l’ambassadeur de la République de Chine (Taiwan) au Burkina Faso, son excellence Zhang Ming-Zhong, en qui ils ont vu un modèle de diplomate proche des populations, à imiter.
« Ne perdez pas le désir d’apprendre tout au long de votre vie à la recherche de l’excellence. […] La remise d’un diplôme de fin d’études n’est qu’un début de votre apprentissage dans le métier ». C’est en ces termes et au moyen de citations du grand éducateur, philosophe et sage chinois, Confucius, que le parrain a encouragé et conseillé ses filleuls, avant de les inviter à se mettre au travail.
Baptisée « Diplomatie et paix », la première promotion de l’INHEI a à cœur, selon son délégué, de travailler à promouvoir la paix entre les nations, car pour elle, « la diplomatie est la voie royale pour la préservation et le maintient de la paix », a affirmé M. Aubin Somé. Pour le major de la promotion, Ramdé Wendpanga Jean-Didier, qui s’exprimait dans « un sentiment de joie et de fierté », « au regard du niveau de la formation reçue, nous sommes en mesure de relever les défis ».
Mais, a reconnu le major de la promotion, « être une première promotion, ce n’est pas évident. C’est un défi qu’il fallait relever en réussissant malgré les difficultés liées à la jeunesse de l’Institut, comme le manque de locaux et d’enseignants permanents ». Selon le chef de la diplomatie burkinabé, la réalisation des infrastructures devant accueillir l’Institut prend du temps, mais il y a bon espoir que très bientôt l’INHEI aura ses propres locaux et la prochaine promotion de meilleures conditions de formation.
En attendant, Djibril Bassolet, ramenant en mémoire les « douloureux » évènements ayant conduit la fermeture de l’IDRI, a invité les nouveaux diplomates à prendre à cœur leur responsabilité historique de première promotion, à suivre les bons exemples pour tenir un jour les rennes de la diplomatie burkinabé.
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On va organiser!
F?licitations Paul ! On arrose qaund ?
Merci infiniment pour ce brillant article. Je fais partie des nouveaux dipl?m?s. Mon option est la politique internationale.