Croissance économique des pays africains: L’économiste en chef de la Banque mondiale face à la presse africaine

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Les journalistes au cours des échanges en temps réel par visioconférence avec l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique depuis Washington. ©Burkina 24

La Banque mondiale au Burkina Faso a invité les journalistes à son siège le jeudi 4 octobre 2012 pour assister à une visioconférence animée par l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, Shanta Devarajan, autour de la croissance économique du continent.  

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Malgré le ralentissement économique mondial, les économies africaines connaîtraient une croissance robuste selon une analyse de la Banque mondiale publiée dans une nouvelle édition d’Africa’s Pulse. Ainsi donc, la visioconférence organisée par la banque visait alors à échanger avec les journalistes africains sur les aspects les plus importants de cette croissance abordés dans le rapport.

A l’occasion de cette rencontre, l’économiste Devarajan depuis Washington était face à des journalistes africains de la RDC, du Burundi, du Gabon, du Cameroun, du Togo, de Paris, du Sénégal, de la Guinée, du Bénin, du Mali, et du Burkina Faso avec la modération des chargés de communication de la représentation de l’institution dans les pays sus cités.

Les hommes de médias ont été très avides en questions et commentaires au regard des enjeux du thème abordé. De façon générale, les interrogations des journalistes ont porté sur la relation entre la croissance économique des pays africains et le développement de l’Afrique, les nouveaux partenariats entre les pays africains et les puissances économiques émergentes notamment la Chine et l’Inde, la gouvernance économique et politique des dirigeants du continent.

Pour ce qui est du Burkina Faso, les préoccupations des journalistes se situaient au niveau de la stratégie que la Banque mondiale pourrait adopter en vue de promouvoir le secteur de l’emploi, du rapport entre la croissance et la misère des populations à la base (le rôle de croissance économique en Afrique).

Il a également été question du pourcentage des revenus de l’exploitation minière qui revient au Burkina et aux pays africains en général, et de la création d’emplois par le secteur privé -une équation au regard des licenciements abusifs, à volonté et en cascades.

Au regard de cette croissance économique et des difficultés que rencontrent les Etats africains sur les sentiers du développement, la Banque mondiale dans sa quête inlassable de bien-être des populations du monde, invite et encourage les différents pays africains à une meilleure gouvernance économique des ressources pétrolières, gazières et minières.

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2 commentaires

  1. C’est bien cela mais il n’ y a rien ? commenter.
    C’est dommage quand m?me qu’on soit ? une vid?o-conf?rence de la BM pour savoir la part de revenus miniers qui revient ? nos Etats

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