ONU : 67 ans au service des nations, commémorés au Burkina
Voici 67 ans déjà que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a été mise en place par les nations du monde pour pallier aux crises d’alors et prévenir les éventuelles. Le Burkina Faso membre de l’Organisation n’est pas resté en marge de la célébration de cette journée ce mercredi 24 octobre 2012. Diverses personnalités ont été conviées pour partager un moment de commémoration avec la coordination résidente du Système des Nations Unies.
Mise en place en 1945 à la sortie de la 2e Guerre Mondiale, chaque 24 octobre est une occasion renouvelée pour manifester l’adhésion des gouvernements et des peuples du monde aux idéaux et valeurs de l’Organisation des Nations Unies. Il s’agit de la paix, du développement, des Droits de l’Homme, de l’’État de droit, de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse du monde entier. Ce moment permet aussi de faire le point, sur l’état du monde au regard des objectifs mondiaux de développement.
Le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Pascal Karorero, avant de livrer le message du Secrétaire général de l’ONU, a fait un bref aperçu sur les maux qui minent le quotidien des Burkinabè. Pour lui : « la récurrence des catastrophes naturelles a un impact négatif sur tous les secteurs ». Il ajoute que la capacité de prévention, d’adaptation et de remise de ces chocs et crises par la communauté va de mal en pire dans un contexte d’extrême pauvreté.
Dans son adresse aux dirigeants et aux peuples du monde entier, le Secrétaire général Ban Ki Moun, confie que nous vivons une époque de transition et de bouleversements, marquée par la propagation de l’insécurité, des inégalités et de l’intolérance. Et vu le peu de temps qui sépare de 2015, il invite à revoir en hausse les ambitions collectives pour l’atteinte des Objectifs du millénaires pour le développement (OMD).
Le ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Vincent Zakané, quant à lui a témoigné de la reconnaissance de l’Etat burkinabè à l’instance. Il a par ailleurs fait un rappel sur la tenu de la dernière Assemblée Générale Ordinaire de l’ONU. Durant celle-ci, les pays ont reconnu que le problème des crises est lié au non respect des droits humains et de la démocratie. Et pour répondre à cela, le Burkina pose des actes à travers le Cadre de concertation des réformes politiques (CCRP) et la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).
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