Elections couplées : la mobilisation sera-t-elle au rendez-vous ?
Et c’est parti pour un peu plus de deux semaines de joutes politiques. C’est effectivement ce 17 novembre que les différents partis politiques et candidats de tous bords se lancent dans un tour du Faso des circonscriptions électorales pour s’attirer les faveurs des populations burkinabè. Une question se doit dès lors d’être posée : l’électorat sera-t-il aussi enthousiasmé que par le passé ? De nombreuses raisons amènent à conclure que d’une manière ou d’une autre, la mobilisation des électeurs sera une préoccupation majeure à l’occasion de ces élections ainsi qu’un baromètre quant au succès des élections avenirs.
La crise de 2011 est passée par là.
Les souvenirs de la crise socio-politico-militaire traversée par le Burkina au début l’année 2011 n’est pas encore estompé si ce n’est qu’il est toujours vivace dans les esprits et, les malaises qui ont été à l’origine de ladite crise n’ont pas tous été résolus même si certaines actions d’apaisement ont été menée par le gouvernement de « crise » de Luc Adolphe Tiao et que la préservation de la paix sociale est devenu le leitmotiv de tous. Bien plus que le souvenir de cette crise, il n’est pas faut de soutenir que cette dernière a occasionné une levée de boucliers au pays des hommes intègres. En effet, depuis cette période trouble, l’on a observé une évolution des comportements sociaux et des différents rapports de force: l’appareil d’Etat à perdu de sa superbe avec une autorité chaque jour mise à mal par telle ou telle manifestation d’un mécontentement quel qu’il soit. Les demandes sont désormais énormes à tous les niveaux et les réponses ne suivent pas toujours la trajectoire voulue.
A cela il faut ajouter les remous au sein de la jeunesse qui vit des heures pour le moins troubles. Les difficultés d’emploi des jeunes, en plus de la crise universitaire qui n’en finit pas à l’image de celle vécue par l’université de Koudougou dernièrement, aura certainement un impact sur la mobilisation de cette jeunesse, qui si on en juge les comportements, ne semble plus habitée d’un grand espoir.
Partis politiques dans la tourmente
Comme si la crise de 2011 avait annoncé un cycle, il a été donné de constater que même au sein de certaines formations politiques, la cohésion qui semblait inébranlable a volé en éclat. Le principal exemple en la matière est sans conteste celui du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès).
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