Que retenir de 2012 : « Chacun se cherchait car la vie a été très dure ! » (1/2)

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2012_b24Ils sont 250 personnes à avoir accepté consacrer une minute de leur temps pour s’exprimer sur la marche de leur pays pendant l’année écoulée dans un sondage effectué par Burkina 24. Première partie. 

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  • La médiation du Président du Faso dans la crise malienne.

Deux dossiers (Ousmane Guiro et Jérôme Traoré), l’un de corruption et l’autre de violation des droits humains, qui n’ont pas reçu le traitement approprié. Les résultats des élections couplées qui ont été entachées de nombreuses irrégularités, mais devant lesquelles, une fois de plus, la Justice a raté l’occasion de rentrer dans l’histoire.

  • Ce que je retiens de l’année 2012, ce sont les élections couplées des municipales et des législatives qui furent la première expérience en la matière pour le Burkina. L’attention a été sans consteste cristallisée sur l’UPC de Diabré qui en deux ans a suscité un capital de sympathie énorme.

RAS

  •  Pour nous autres Maliens, M. le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, M. Djibrill Bassolé a été un acteur décisif pour le retour à l’ordre dit constitutionnel et le retrait de la junte, en mettant fin à l’hémorragie enclenchée en mars 2012.
  •  Pas de temps pour remplir une page pour vous…

 Une année marquée par  beaucoup de questionnements liés à la crise de 2011. Elle reste encore persistante au regard du fait que bon nombre de questions restent encore sur les lèvres notamment sur le plan politique. L’année 2012 n’a pas apporté de réponse mais elle est venue renforcer les inquiétudes des gens.

  • Malgré la main mise du parti au pouvoir sur les résultats, le niveau d’implication et de compréhension de la politique du Burkina par les différentes couches sociales est à saluer. Elles lisent clairement le jeu du système en place et ne sont pas prêtes à se laisser faire encore longtemps.

J’ai été beaucoup attristé par les pratiques malsaines de Zakaria Sawadogo maire de Nongr-massom au soir du 2 Décembre.

  • Sans commentaire, seulement je crains les trahisons de certains démagogues vis-à-vis de leur peuple. C’est une nouvelle ère pour la démocratie burkinabè. Attendons de voir.

 L’année 2012 a été catastrophique pour le Burkina Faso. L’injustice règne en maître absolue. Les élections ont été une mascarade.

  •  Saran c’est une femme courageuse, battante son oui est oui et son non est non !

  Très dure.

« Fraudes aussi puériles que déshonorantes »

On retient des élections couplées préparées à coups d’innovations technologiques et de budgets exorbitants qui étaient sensées assurer des élections transparentes pour une première fois au Burkina. A la fin, on s’est retrouvé dans les mêmes fraudes aussi puériles que déshonorantes comme un maire qui va charger ses urnes dans son véhicule personnel ou des bureaux qui seront annulés parce qu’ils comportent trop de votes de l’opposition.

 La CENI s’est une fois de plus montrée incapable et la justice reste cet instrument qu’on tourne et retourne dans tous les sens pour dire tout et n’importe quoi. François Compaoré n’est pas la « révélation » politique mais il est certainement la personnalité politique dans le sens que c’est le personnage qui a le plus fait bouger le paysage politique. Mais sa capacité de nuisance n’était inconnue de personne.

               Chacun se cherchait car la vie a été très dure !

  • Nous remercions toute l’équipe de Burkina24 pour nous permettre de nous exprimer sur ces différents sujets. En ce qui concerne la politique dans notre pays, nous saluons le gouvernement pour avoir permis le multipartisme dans notre pays cela permet à toutes les bornes politiques de s’exprimer par rapport a la gestion de notre politique et au développement de ce beau pays.
  1. Ce que je déplore par contre, c’est que le gouvernement n’a pas associé les partis de l’opposition dans le dialogue que le président a pu entamer avec toute les couches sociales sur l’évènement des militaires qui reste une page noire de notre pays. Nous pensons que le régime n’a pas fait preuve de maturité en ce sens. Pour terminer ce volet je remercie la CENI et toutes les parties prenante pour l’organisation des élections couplées de cette année qui s’achève même s’il y a eu quelques difficultés légères que nous déplorons mais nous pouvons mettre cela sur le manque d’expérience pour cette nouvelle forme d’organisation des élections tant pour les partis politiques qui n’ont pas fait preuve de maturité pour conscientiser et former l’électorat en ce sens.
  2. (…) Sur le plan économique, nous notons une réelle avancée pour les affaires, avec l’assistance du gouvernement même si cela n’est pas suffisant, auprès des opérateurs économiques, avec les différente rencontre Gouvernement secteur privée. Mais nous déplorons la liquidation judiciaire de la société BRAFASO que son promoteur a mis temps de mal pour concrétiser. Nous pensons que le gouvernement devrait faire l’effort de l’assister afin qu’il réalise le démarrage du projet et cela allait permettre la concurrence dans ce domaine (…).

L’ère du changement !

  • L’élection de Soungalo OUATTARA comme Président de l’Assemblée nationale est très positive.

 Les nombreuses grèves, celles des scolaires, des boulangers, des agents de la santé.

  • Le manque d’emploi, la vie chère et la dépravation des mœurs

Le manque d’argent ainsi que les maladies qui ont beaucoup touché la population.

  •  La réussite de la célébration du 11-décembre à Koudougou.

Avec le départ du maire Simon Compaoré,  la ville de Ouagadougou deviendra très sale, parce que, seul Simon peut gérer cette ville.

  • L’organisation du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou pour cette édition de 2012 fut une réussite, bravo aux organisateurs !

François Compaoré, frère cadet du président du Faso, s’est trop affiché sur la scène politique en cette année 2012. Qu’est-ce-qu’il essaie de nous dire comme ça ?

  • Je n’ai pas du tout aimé la manière dont le gouvernement a radié les mutins de l’armée. Ils chôment maintenant dans les quartiers sans rien faire.

Il y a trop de réfugiés maliens sur notre territoire, et c’est un peu trop dangereux en matière de sécurité.

  • 2012 a été nase au Burkina, rien de bon ! C’est resté statique ! Rien ne bouge dans ce pays !
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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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