FESPACO 2013 : Le thème de cette 23e édition débattu au cours d’un colloque.
Chaque édition du FESPACO se tient autour d’un thème central ; celui choisi pour cette édition est « Cinéma africain et politiques publiques » autour duquel s’est tenu un colloque. Dans l’enceinte du Conseil Burkinabè des Chargeurs, des panels ont permis à d’éminentes personnalités du monde culturel et politique d’échanger pour de meilleurs lendemains du 7e art en Afrique.
Présent à l’ouverture des débats, avec à ses côtés ses homologues du Gabon, du Mali et l’invitée d’honneur du FESPACO 2013, le ministre Baba Hama a souligné la nécessité de mener des débats autour du cinéma africain. Après le thème de l’édition 2011 qui était Cinéma africain et marchés, il a paru nécessaire de prolonger la réflexion à l’occasion de cette nouvelle édition du FESPACO sur le « Cinéma africain et politiques publiques ».
Après les Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) qui ont apporté un coup sévère au 7e art sur le continent, du fait d’un relatif désintérêt des bailleurs de fond qui ont dû redéfinir leurs priorités, il s’avère d’une grande importance que les africains, eux-mêmes, réfléchissent et trouvent les solutions idoines à la pérennisation de leurs actes de création dont le cinéma. Pour sa part, l’invitée d’honneur, madame Salamata Salembéré a invité les participants à s’impliquer pleinement dans les débats afin que des propositions concrètes soient remises aux décideurs politiques et que ces derniers s’investissent pour l’atteinte de l’objectif d’un rayonnement du cinéma du continent africain.
Outre celui-ci différents autres panels sont au programme de ce colloque notamment:
- Etats des lieux des politiques publiques d’aide aux productions cinématographiques et audiovisuelles dans les pays africains,
- Du constat à l’action : la contribution au niveau communautaire et des institutions,
- Du constat à l’action : les solutions au niveau des Etats,
- Du constat à l’action : la contribution des institutions financières/L’axe juridique.
Ce sont des réalisateurs, des techniciens de plateau, des personnalités politiques et autres décideurs qui participeront aux différents débats desquels découlera La Déclaration de Ouagadougou qui doit être une boussole pour le futur du cinéma africain.
Rialé
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !