Article 37: l’UNIR/PS appellera à une désobéissance civile pour toute tentative de modification
Le parti de l’œuf met en garde contre une éventuelle modification de l’article 37. Une sortie du parti de Me Bénéwendé Sankara consécutive au resurgissement ces derniers temps de théoriciens qui voudraient convaincre des bienfaits du référendum comme voie par excellence de respect de la volonté populaire. Dans sa déclaration qui nous est parvenue, l’UNIR/PS rappelle sa position: « ni révision constitutionnelle, ni référendum ! », et fait également référence à l’histoire récente, en l’occurrence celle du Niger de Tandja, pour dissuader le clan Compaoré dans son éventuel projet de modification de l’article 37.
Après les interrogations suscitées par les déclarations sibyllines de Monsieur Blaise COMPAORE sur les projets qu’il nourrit pour notre pays dont il tient les rênes depuis bientôt 26 ans, ses mises au point plus tard sur son attachement au respect de notre loi Fondamentale avaient fait pousser un ouf de soulagement par la grande majorité des Burkinabé. Ils croyaient que le clan COMPAORE avait tiré un trait définitif sur ses velléités de tripatouillage de la Constitution, instruit par les drames et meurtrissures qui ont secoué et secouent le monde jusqu’au plus près de nous, que seul l’engagement pour la démocratie constitue la marque d’attachement et d’amour que l’on peut avoir pour son pays et pour son peuple.
Quelle n’est donc pas notre surprise et notre lassitude aujourd’hui, de voir resurgir de leur tanière, ces théoriciens de la 25è heure tels que Messieurs ZAIDA ou YAGO entre autres, pour nous ressasser les bienfaits du référendum comme voie par excellence de respect de la volonté populaire et donc de la démocratie. Ah ! Comme les habitudes sont têtues et comme il y a toujours hélas des gens pour ramer à contre-courant de l’histoire et de la marche du monde !
Après l’écrit de monsieur Adam Igor dans le numéro 1117 du Journal du Jeudi sur les « lumineuses » sorties de ces apprentis-sorciers, il n’y aurait plus rien à ajouter tant il met à nu les manœuvres du clan COMPAORE pour parvenir à ses fins à savoir sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiels et permettre à leur poulain de rempiler en 2015.
Mais, tenant compte de la gravité de la question parce qu’elle touche au fondement même et à tout l’avenir de la Nation burkinabé, l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) met en garde le clan COMPAORE contre cette insistance à la « messianisation » du Président Blaise COMPAOE que personne ne veut ni à l’intérieur au sein de notre peuple, ni à l’extérieur au sein des partenaires qui portent notre pays à bout de bras depuis son économie jusqu’à son système électoral. Pour cela, l’UNIR/PS en appelle à la vigilance du peuple burkinabé pour qu’il déjoue les pièges les plus savants et prenne son destin en main. Pour qu’il ne laisse personne l’endormir par d’incessants atermoiements et autres faux-fuyants.
Ces manœuvres ont fini depuis longtemps par mettre définitivement à nu la grande arnaque qu’a constitué le CCRP qui n’avait pour seul et unique but que de parvenir par contournement et ruse à la modification de l’article 37 de la Constitution pour donner un sauf-conduit à Monsieur Blaise COMPAORE dans sa marche au pas de charge vers le pouvoir à vie.
Que l’on se dise pour une fois que le Burkina n’est pas dans une bulle détachée et indifférente de la marche du monde. Que le clan COMPAORE se rappelle de TANDJA avec son Tarjatché et ses chantiers à finir et bien d’autres impostures balayées malgré le sentiment de toute-puissance et d’invulnérabilité qui les animaient!
Que le Président COMPAORE comprenne une fois pour toutes qu’il n’est jamais tard pour bien faire et qu’il peut grandir de tous ces miasmes dont il a parsemé son parcours en tirant leçon des expériences des autres peuples et nations, pour permettre au Burkina Faso d’emprunter son chemin salvateur, au lieu d’enfoncer notre peuple dans les mêmes meurtrissures que nous mettrons ensuite tant de temps et d’énergie à panser.
Nous lançons à cet effet un appel pressant au peuple burkinabé dans toutes ses composantes, en particulier aux jeunes et aux intellectuels pour qu’ils se mobilisent au-delà de leurs clichés et appartenances afin de barrer la route à cette tendance à la « monarchisation » porteuse et annonciatrice de tous les périls ! A l’UNIR/PS notre position est claire et sans ambages : ni révision constitutionnelle, ni référendum !
En tout état de cause notre parti appellera conformément à l’article 167 de la constitution à la désobéissance civile en cas de passage en force de Monsieur Blaise COMPAORE et l’UNIR/PS se donnera tous les moyens pour le respect de la loi fondamentale notamment l’article 37 qui dispose que « le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois ».
Il est donc évident qu’il n’ya plus de sursis pour Monsieur Blaise COMPAORE en 2015 car COMPAORE Doit Partir quelqu’en soit le prix. Il y va aussi de la grandeur de notre démocratie ainsi que du bonheur et du progrès auxquels aspirent les Burkinabé en lutte pour leur liberté ; et seule la lutte paie.
Avec le peuple, victoire !
Ouagadougou, le 27 février 2013
Le Président
Maître Bénéwendé S. SANKARA
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Rappelez-vous qu?il Ya eu d?j? de CCRP Avec tous les barons du parti au pouvoir, et beaucoup d?opposants ont refus?s de participer ? ce CCRP, le refus des vrais opposants est justifi? et l?gitime, car qui dit reformes politiques dans nos pays corrompus, dit changement de constitution, et au Burkina ?a sera l?article 37. Pourtant tout le peuple sait que m?me avec un magouillage de l?article 37, dont Mr Y? est revenu pour enterrer, une nouvelle candidature de Mr. Blaise Compaor? a la pr?sidence est anticonstitutionnelle. Souvenez vous que l?article 37 a ?t? r?viser deux fois et on comprenait le pourquoi, a cause de l?affaire Zongo, c??tait pour apaiser la tension sociale, le mandat du pr?sident qui ?tait de 7 ans est ramener a 5 ans et renouvelable une fois, donc un pr?sident qui a eu ses deux mandats doit se retirer et revenir au bout de 5 ans s?il le d?sire. Depuis 2000 les barons du CDP essayent de tripoter ce fameux article 37 qui barre la route du pouvoir a vie de Mr blaise Compaor?, et le refus des vrais opposants de ne pas participer a un reforme politique qui consistera a modifier le fameux article 37 est l?gitime, ce n?est pas une faiblesse de leur part, mais un r?alisme pure. Rappelons nous qu?il eu un temps ou les responsables des R14 ( regroupement des 14 partis politiques ) ont fait trembler le pouvoir de Mr. Blaise Compaor? justement ? cause de l?article 37, aujourd?hui le peuple burkinab? est dans sa l?gitimit? de dire ? Mr Blaise Compoar? de partir apr?s ce dernier mandat, en cas de refus de ce dernier, un soul?vement populaire est l?gitime. Juridiquement le groupe du CCRP n?a aucun droit de programmer le changement de l?article 37 dans son programme de reforme, sauf apr?s 2015, a la fin du mandat du pr?sident. Mais avec les soup?ons des uns et des autres, je ne crois pas que la s?curit? juridique de notre pays soit appliquer pour faire trembler les barons du CDP. N?anmoins que l?opposition reste sous ses gardes. ONU