Journalistes sportifs burkinabe et forces de l’ordre, chiens et chats
Impossible d’assister à un évènement sportif d’importance majeure sans force de sécurité. Dans ces situations ou les journalistes et la sécurité sont emmenés a se côtoyer, il faut dire que les deux groupes ne font pas bon ménage.
Les journalistes sportifs et les forces de sécurité qui se côtoient lors des grands évènements sportifs dans les stades devraient être emmenés a coopérer dans le cadre de leur travail. Cela n’est malheureusement pas le cas entre ces entités. A la fin du match qui a opposé les Etalons du Burkina au Mena du Niger, le samedi 24 mars 2013 au Stade du 4 Août, les journalistes ont eu du mal à accéder à la main courante, empêchés par la sécurité qui les a retenu pendant une dizaine de minutes alors qu’ils voulaient rejoindre rapidement la salle de conférence d’après matches. Les badges que les journalistes portaient au cou ou brandissaient pour montrer aux policiers et gendarmes qui montaient la garde qu’il fallait les laisser faire le travail n’a rien changé. Ce ne sont pas les cris d’un journaliste de L’Observateur Paalga énervé par une situation pareille en interpellant un chargé de communication pour les délivrer des griffes des « rambo » qui ont pu changer quelques choses. Lorsque les journalistes ont pu enfin passer pour rejoindre la salle de conférence, ils ont également été empêchés une fois de plus de passer. Les bourreaux étaient à nouveau là. Les explications n’ont pas servi car les gendarmes en place n’ont rien voulu comprendre aux supplices des hommes de médias Là-bas également, les journalistes ont dû attendre une dizaine de minutes avant qu’on leur propose une autre porte d’entrée inhabituelle pour accéder à la salle de conférence de presse. Il s’en est fallu de peu que les journalistes boycottent la conférence de presse. Les explications, on s’en fiche du cote de la sécurité parce que l’ordre donné, « c’est de ne laisser personne passer »
S’il est vrai que la police et la gendarmerie doivent assurer la protection de certaines acteurs que sont les joueurs, les officiels et les organisateurs du match, il faut noter que les journalistes également font partie du corps qu’il faut protéger parce qu’étant là pour relayer l’information. A croire que les badges qui devaient faciliter leur travail ne servent à rien. Ce qu’il faut déplorer, c’est que les hommes en charge de la communication au niveau de la Fédération burkinabè de football (FBF) tâtonnent sur ce point précis. En réalité, tous les journalistes sont confrontés à ce genre de mauvais traitement. Lire la suite sur sports.burkina24.com
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il va falloir que nos responsables ouvrent les yeux.Le prbl?me n’est pas entre la securit? et les jounalistes.Les gens se pleignent partout.L’heure de la r?volte avance.Ne laisse pas les probl?mes perdur?s.Attention!!
Carte de presse n? forcema pass droit