Teelaï, ou quatre jeunes qui débarquent sur la scène burkinabè

Teelaï, c’est un jeune quatuor burkinabè. Ses membres affirment jouer de la « variété dite moderne ». Ce 16 avril 2013, le groupe a sorti officiellement un maxi de six titres. Des morceaux qui, il l’espère, ne laisseront pas indifférents.

« Pellé pello » est le titre de la première chanson de Teelaï. Il y est question de choix de vie. Dans un chant qui manque parfois de justesse mais qui touche, les quatre adolescents poussent leurs auditeurs à se battre. Persévérer, c’est justement ce qu’a visiblement fait le groupe depuis un an. Avec leur label, les jeunes ont travaillé dur pour présenter aujourd’hui le résultat de leur union.

Le groupe n’était pourtant pas prédestiné à se former. Les quatre artistes sont issus d’horizons bien différents.

Ismaël Ouédraogo, dit Marco, a baigné dans la musique dès sa tendre enfance. Il a appris à chanter notamment dans les églises. Issouf Kadiogo, dit Iss’K, est issu d’un environnement musical plutôt traditionnel. Assita Ouédraogo a touché à la danse et au théâtre avant de s’atteler à la musique. Quant à Diane Fatim Poda, dite Fadia, elle s’est principalement illustrée lors de l’émission populaire « Faso Academy ».

Tous ont, en fait, apprécié le concept proposé par le label et se sont lancés dans l’aventure.

Un clip largement visionné

Avant la présentation officielle de Teelaï, le groupe était déjà plus ou moins connu. Une raison à cela : le clip de la chanson « Pellé pello ». A première vue, la vidéo est un peu kitsch : trop de couleurs, trop d’artifices. Néanmoins, la technique est maîtrisée et le concept fonctionne. Le clip a été vu sur la célèbre chaîne musicale Trace Africa. Il compte plus de 20.000 vues sur You Tube. Il est, en outre, sélectionné dans la catégorie « meilleur clip vidéo » des Kundé 2013. De quoi présager un bel avenir.

Bientôt, pour améliorer sa visibilité, Teelaï sortira un album.

Delphine Wilputte

Pour Burkina 24