Alimentation du bétail : près d’un milliard et demi pour accompagner les acteurs

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Le ministre des ressources animales et halieutiques a remercié (à d.) la Banque mondiale pour cet appui. Photo B24
Le ministre des ressources animales et halieutiques Jérémy T. Ouédraogo a remercié (à d.) la Banque mondiale pour cet appui. Photo B24

La Banque mondiale a accordé un financement de 2,85 millions de dollars américains soit environ 1,5 milliards de francs CFA au Burkina Faso pour accompagner la mise en œuvre du Projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail (PUAAB).

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La signature de l’accord de financement par le ministre de l’Economie et des Finances Lucien Marie Noël Bembamba et la représentante résidente l’institution Mercy Tembon a eu lieu ce mercredi 15 mai 2013 à Ouagadougou.

Le projet poursuit l’objectif, selon le ministre des Ressources animales et halieutiques Jérémy T. Ouédraogo, de minimiser les effets de la crise alimentaire du cheptel consécutive à la mauvaise campagne agropastorale 2011-2012, suite à laquelle le gouvernement avait fait appel à ses partenaires techniques et financiers.

Il s’agit  d’améliorer l’accès du bétail à l’eau et aux déparasitants dans les zones affectées par le déficit pluviométrique de ladite saison. Pour ce faire, le projet va faciliter l’accès des éleveurs aux intrants zootechniques et vétérinaires  et à l’eau dans les zones  à risque.

Toutes les régions du pays sont concernées par le PUAAB, à l’exception de trois (Hauts Bassins, Cascades et Sud-ouest) qui n’ont pas connu cette déficience. Seize mille (16000) ménages vont bénéficier de ce projet, soit 100 000 personnes dont 50% de jeunes et de femmes selon la représentante résidente.

Le projet sera mis en œuvre en 2 ans à travers 4 composantes : i) l’amélioration de l’accès aux intrants zootechniques et vétérinaires  et à l’eau, ii) l’acquisition et l’installation de broyeurs et l’évaluation de leur apport sur les performances des noyaux d’animaux ciblés, iii) la réalisation et la diffusion de spots télé et radio et l’établissement d’un cadre de dialogue entre communautés autochtones et transhumantes, iv) et la gestion, le suivi-évaluation et la dissémination des acquis du projet.

En somme les ressources du projet devront selon Mercy Tembon, servir au financement des actions critiques pour renforcer la sécurité alimentaire du bétail tout en renforçant la capacité des communautés bénéficiaires pour un meilleur usage des ressources pastorales.

Boureima LANKOANDE pour Burkina24

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