Jeunes en situation de handicap: des jeunes leaders lancent un plaidoyer pour une inclusion socioprofessionnelle
Le Réseau des jeunes leaders des organisations de la société civile (OSC) et des partis politiques en collaboration avec l’Association des élèves et étudiants handicapés Burkina Faso a initié un plaidoyer pour l’inclusion socio professionnelle des jeunes en situation de handicap. A cet effet, un atelier s’est tenu ce jeudi 30 et a permis d’adresser des recommandations à différents acteurs publics et privés.
Au Burkina Faso, les personnes en situation de handicap représentent environ 1,2% de la population. Une tranche de la population marginalisée dans des domaines comme l’emploi, les transports , la santé. Cette situation préoccupe des jeunes leaders d’organisations de la société civile et de partis politiques, mis en réseau à l’initiative du National Democratic Institute (NDI).
L’exclusion socioprofessionnelle des personnes en situation de handicap est bien réelle. Les échanges au cours de l’atelier ont relevé cela, avec le témoignage des premiers concernés. « Nous sommes exclus des différents recrutements de la fonction publique. Quand même on accepte nos dossiers, les dispositions techniques ne sont pas prises pour nous permettre de prendre part aux tests« , témoigne un jeune en situation de handicap. « Et pourtant nous aussi, nous avons des compétences » ajoute un autre.
Pourtant des dispositions légales et réglementaires existent qui fixent, entre autre, un quota de 10% au profit des personnes en situation de handicap pour les recrutements de la fonction publique, et 5% dans chaque entreprise privée de 50 employés. Plus que des lois, « le défi de l’administration c’est de pouvoir s’adapter à la situation des personnes en situation de handicap« , a reconnu Ignace Dieussongo du Ministère de la Fonction publique. Il s’agit, à titre d’exemple, d’insérer les brailles ou les logiciels adaptés dans les concours de la fonction publique.
L’initiative du réseau a été saluée par les représentants des ministères et du conseil du patronat burkinabè présents. « C’est par le plaidoyer que l’on pourra assurer l’inclusion socioprofessionnelles des personnes en situation de handicap », a estimé Fousseni Ouédraogo, du ministère de l’action sociale.
Justin Yarga
Burkina 24
Synthèse des recommandations
A l’endroit du Ministère de l’Action sociale les participants recommandent entre autres le renforcement des capacités des enseignants en matière d’éducation inclusive, la disponibilité des cours en version électronique, les logiciels et matériels didactiques adaptés, l’institutionnalisation de la bourse spéciale pour les élèves et étudiants en situation de handicap; A l’adresse du Ministère de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, ils recommandent la formation des jeunes en situation de handicap en entrepreneuriat, la création d’un fonds de soutien et de promotion des entreprises des jeunes en situation d’handicap. A l’adresse du Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, les participants recommandent le respect de la loi qui réserve 10% de postes aux personnes handicapées dans les établissements publics de l’Etat, l’adaptation des épreuves des concours de la fonction publique pour les personnes vivant avec un handicap visuel. Enfin à l’endroit du patronat burkinabè, ils recommandent l’effectivité du décret obligeant les entreprises d’employer 5% de personnes handicapées possédant une carte d’invalidité, sur 50 employés. J.Y |
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Chers ?tudiants « handicap?s » s’il vous pla?t. ne vous faites pas appeler personnes handicap?es et ne demander pas des cartes d’invalidit?. vous ?tes des personnes au m?mes titre que les autres personnes. vous ?tes des normaux, vous ?tes des valides. faites vous appeler personnes en situation de handicap, personne a fonctionnalit? r?duite, etc. exiger des cartes d’indigeants, de personnes ? fonctionnalit? r?duite, etc. mais jamais de carte d’invalidit?. vos difficult?s dans la mobilit?, la vision, l’audition, etc. ne vont pas de vous des invalides. si les ?tudiants m?mes ne comprennent pas cela comment les analphab?tes en situation de handicap le comprendront. la revendication de vos droit comment par la fa?on dont la soci?t? vous d?signe et la fa?on dont vous vous faites d?signer. Isma?l, m’as tu compris?
tu as tous a fait raison koro j’espere que le gouvernement doit beaucoup faire pour vous…comme tu viens de le signifier que la loi n’agit pas seul il faut leur appuie a l’issu de leur parole…….bonne lutte koro(ton petit su face )
La meilleure maniere de mesurer le progres moral d une societe, c est de voir comment cette societe traite les personnes handicapees.
Je demande aux autorites du Burkina Faso d ecouter leur coeur car la loi n agit pas seule, il faut des hommes pour l actionner, nous comptons beaucoup sur votre bonne volonte pour nous appuyer.
Cette annee nous souhaitons, esperons voir les 10% reserv?s aux personnes en situation de handicap lors des concours de la fonction publique et les etablissements publiques de l’Etat, de m^me que les 5% de postes d’emplois dans les entreprises priv?es employant plus de 50 employ?s. La lev?e tous les obstacles afin que nous aussi puissions jouir de tous les droits a egalite de chance avec les autres.