Diplomatie : Trois nouveaux ambassadeurs se présentent à Kossyam
Le Président du Faso, Blaise Compaoré a reçu le mardi 17 septembre 2013, à Kosyam, en audience trois ambassadeurs nouvellement nommés auprès du Burkina Faso. Il s’agit essentiellement de Anta Coulibaly Diallo du Sénégal, de Gilles Thibault de la République française et de Salama Tulinabo Mushingi des Etats-Unis d’Amérique. L’objectif de cette rencontre avec le Président, visait à remettre dans un premier temps leurs lettres de créances et la lettre de rappel de leur prédécesseur, suivi d’un entretien avec le Président burkinabè.
Afin de renforcer les relations diplomatiques avec le Burkina, trois nouveaux ambassadeurs ont été nommés pour représenter respectivement leur pays d’origine auprès du Burkina. Il s’agit notamment de Anta Coulibaly Diallo du Sénégal, de Gilles Thibault de la République française et de Salama Tulinabo Mushingi des Etats-Unis d’Amérique. Ils ont été reçus à tour de rôle par le Président du Faso, Blaise Compaoré, ce mardi 17 septembre 2013, au palais de Kosyam.
A leur passage, chaque ambassadeur a été chargé de remettre sa lettre de créance puis celle de rappel de leur prédécesseur.
Une conseillère en éducation représente le Sénégal
Arrivé à 10h, l’ambassadeur du Sénégal au Burkina, Anta Coulibaly Diallo a été reçue par le Président du Faso, Blaise Compaoré. A l’issue de la remise de ses lettres de créances, elle s’est entretenue pendant une dizaine de minutes avec le Président burkinabè. Elle est actuellement conseillère technique en éducation et culture à la primature.
Anta Coulibaly Diallo est diplômée d’un BAC série D du lycée Faidherbe de Saint Louis de 1961 à 1974. Elle a suivi des études supérieures de 2002 à 2003. Anta Coulibaly Diallo a aussi suivi des formations complémentaires en évaluation de manuels scolaires en Belgique, en passation des marchés et en édition de matériels didactiques au Japon et occupé de poste importante.
Gilles Thibault, successeur d’Emmanuel Beth
Puis vient le tour de l’ambassadeur, Gilles Thibault. Il a été particulièrement plus long que ses deux autres homologues, lors de son entretien avec le Président du Faso. Il est diplômé d’études approfondies en sciences administratives.
Il détient une maitrise de droit publique et est un ancien élève de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. De 1983 à 1999, il a occupé des postes militaires et a été consultant général à Dusseldorf, de 2005 à 2009. Depuis mars 2012, il est adjoint au chef du service des immeubles et de la logistique.
La série de remise des lettres de créance a pris fin avec celui des Etats-Unis. L’ambassadeur, Salama Tulinabo Mushingi occupe actuellement le poste de secrétaire exécutif adjoint et directeur exécutif au bureau exécutif du secrétaire du département d’Etat américain à Washington, DC.
Il est titulaire d’un doctorat de l’université de Georgetown et d’un master en art de l’université de Howard toujours de Washington. Il a également occupé le poste de premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis à Addis Abéba en Ethiopie et conseiller pour les affaires administratives, à l’ambassade des Etats-Unis à Dar Es Salaam, en Tanzanie.
Sandrine Ashley GOUBA
Pour Burkina24
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J’ai presque les larmes aux yeux lorsque je lis le Parcours de Son Excellence Monsieur MUSHINGI, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso. Il est l’exemple typique de la tol?rance et du melt-in-pot am?ricains. Cadre issu de l’immigration, il a r?ussi par son intelligence et sa d?termination ? se hisser aux premiers rangs de l’Administration Am?ricaine. Un telle carri?re est-elle imaginable dans un pays africain ? J’en doute fort. Les autres Nations et celles africaines en particulier devraient… pouvoir prendre le parcours de ce Diplomate brillant pour sortir de leur micronationalisme ou de leur chauvinisme maladif. Moi j’appelle laJeunesse Africaine ? se forger l’id?e selon laquelle on ne devrait juger les gens que par leur valeur. Sortons des trois « M » de Son Excellence Ablass? OUEDRAOGO (M?diocrit?, Malhonnetet?, M?disance)