République centrafricaine : la réconciliation très difficile
La crise née du renversement de François Bozizé s’éternise et même avec le départ de son tombeur Michel Djotodia en exil au Bénin. Relocalisés ou pas, les musulmans sont menacés depuis un moment.
La coalition Séléka qui avait pris et géré le pouvoir pendant moins d’une année sur fond de violences atroces de répétées, accusée d’avoir persécuté les populations civiles en majorité chrétiennes ‘’endosse la responsabilité’’ de cette crise qui s’enracine.
Les Anti-balaka créés en réponse à la Séléka à l’amorce du summum de la crise ont désormais pour cible les populations musulmanes accusées d’en être à l’origine, et qu’ils veulent chasser de leur proximité.
Chassés, pourchassés, tués, les musulmans du pays et particulièrement de Bangui, ne comptent que sur la protection des forces de la MISCA, et Sangaris, les Anti-balaka voulant en finir avec eux.
La réconciliation demeure alors inaccessible à partir du moment où le conflit en plus d’être politique est devenu confessionnel autour des idéaux claniques et purement religieux.
La question actuelle en Centrafrique qui est celle de la relocalisation de populations musulmanes persécutées, ne trouve pas réponse suffisante. Certaines sont déjà parties des zones à risque, même si le gouvernement n’est pas favorable à une évacuation.
La classe politique du pays ne pense pas et ne soutient donc pas l’idée d’une relocalisation, puisque les risques de la poursuite de la violence n’en seraient pas rayée pour autant, la partition de la République, possible.
Certaines opinions y compris des leaders religieux, pensent que la solution la solution c’est la sécurisation des populations, ce qui passe par l’application véritable du mandat de la MISCA et de Sangaris, le désarmement des milices qui sème la terreur.
Selon d’autres opinions, une solution viendrait aussi des leaders des Anti-balaka qui doivent adopter des sanctions claires et applicables à leurs éléments qui commettraient des exactions.
Tout compte fait, certains musulmans se sont relocalisés de facto (et va se poursuivre) au risque de se « laisser tuer ». Tout au moins « sur le principe de l’impératif humanitaire » comme l’a dit Mme Emmanuelle Schneider, une porte-parole d’Ocha, le bureau onusien en charge de l’urgence humanitaire.
Les voisins de la Centrafrique pourraient aussi, leur soutien à la résolution rapide de cette crise qui risque de se propager.
Boureima LANKOANDE pour Burkina 24
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dieu est grand sa va s'arranger et les centrafricains vivrons en paix ensemble, donc ensemble mr BOUREIMA LANKOANDE je demande a tout un chacun de vous sur burkina24s de prier et de jeuner pour que la paix revient a jamais en Centrafrique in chalah