Mondial 2014 : Enfin place au Football

Dans quelques heures s’ouvre le Mondial 2014, par l’opposition Brésil vs Croatie alors que les infrastructures sont à peine terminées. Et cela, sans compter le climat social hostile où les grèves et les conflits sociaux se sont succédé. La question de savoir si le Brésil est prêt pour la grande fête du football demeure pourtant.

Le Brésil accueille 31 sélections et plus de 600 000 visiteurs dans un climat social lourd. Le Brésilien a beau être fou de football, les sommes dépensées pour construire ou moderniser les infrastructures sont jugées exorbitantes, alors que les portefeuilles de la santé ou de l’éducation sont revus à la baisse.

En effet, 11 milliards d’euros ont été officiellement dépensés pour l’organisation du tournoi, soit plus du double de ce qui avait été prévu. Et ce montant pourrait être bien plus.

Sur les 12 stades retenus pour accueillir la compétition, 5 ont été rénovés (Belo-Horizonte, Curitiba, Fortaleza, Porto-Allègre, Rio-de-Janeiro), les 7 autres (Brasilia, Natal, Recife, Salvador, São-Paulo, Cuiaba et Manaus) ayant été construits ou reconstruits. Mais tous n’ont pas été livrés à la date butoir du 31 décembre 2013, fixée par la Fédération internationale de football association (Fifa).

Il n’y a pas que les stades qui accusent du retard, plusieurs aéroports (Belo Horizonte, Rio, Cuiaba) et les infrastructures de transport sont concernés.

Il y a un peu plus de quatre ans avant le mondial sud-africain, le monde entier nourrissait des inquiétudes à l’approche d’un rendez-vous organisé dans un des pays les plus criminogènes de la planète et dont la capacité à accueillir un évènement de cette ampleur était remise en doute.

En fin de compte, ce mondial sud-africain ne fut pas le moins réussi de l’histoire, bien au contraire.

A quelques heures de ce grand rendez de foot tant attendu par la planète, espérons que le Brésil emboitera le pas à l’Afrique du Sud et relèvera le défis de l’organisation de la coupe du monde 2014 qui n’est pas encore toute gagnée.

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