TNT : Possibles subventions pour soutenir les Burkinabè, selon Béatrice Damiba

L’avènement de la Télévision numérique va entraîner des coûts pour les Burkinabè. Les téléviseurs utilisés actuellement par nombre d’entre eux pourraient ne pas être adaptés à cette nouvelle technologie. Les adapter exercera une pression sur le pouvoir d’achat des téléspectateurs. Mais la Présidente du Conseil supérieur de la communication, Béatrice Damiba, rassure.

La TNT, c’est pour bientôt. Précisément, le 17 juin 2015. Il va falloir, pour s’y adapter, en achetant notamment des adaptateurs ou de nouveaux décodeurs pour avoir accès aux belles images de la TNT. De quoi faire grimacer le Burkinabè ne sait déjà plus où mettre de la tête entre ses multiples factures et un pouvoir d’achat pas très extensible.

Mais la présidente du CSC, Béatrice Damiba, dans une interview accordée à la RTB, rassure. Le gouvernement pourrait faire un « clin d’œil » financier.

« Le gouvernement envisage les subventionner pour permettre à la population d’acquérir les boitiers à des coûts raisonnables », a-t-elle déclaré, en effet.

Dans cette interview, Béatrice Damiba a également rappelé les avantages de l’avènement de la TNT, qui  sera, non seulement l’amélioration de la qualité de l’image et la quantité des programmes, mais également une plus large couverture du territoire par les chaines de télévision burkinabè.

« En dehors de la télévision nationale, aucune autre télévision privée basée à Ouagadougou ne couvre au-delà du Kadiogo, parce que le CSC les limite à 1000w », a-t-elle dit.

Si les décodeurs, les téléviseurs et tout le reste vont changer avec la TNT, le rôle de vigile du CSC, lui, restera. L’institution continuera à garder un œil  sur le contenu des programmes diffusés et n’hésitera pas à sévir si les règles sont transgressées.