Burkina : Ces ministres qui n’ont pas droit aux vacances
Le gouvernement burkinabè est parti en vacances sans tambour ni trompette. Le sommet du Traité d’amitié Burkina-Côte d’Ivoire a en effet noyé leur traditionnel « au revoir » sur le perron de la Présidence du Faso. Une entrée en matière qui annonce des vacances pas très reposantes pour certains ministres.
Dans une atmosphère ouest-africaine chargée de la hantise de l’épidémie d’Ebola, le gouvernement burkinabè, en général, et le ministre de la santé en particulier, ne peuvent pas prétendre à ces vacances.
Léné Sebgo et une bonne partie de ses collègues seront particulièrement sollicités durant tout ce mois d’août pour être au front contre l’incursion de « la peste rouge » sur le territoire et, dans le pire des cas, pour la contenir si elle entre tout de même.
Sus à Ebola : Léné Sebgo, Alain Zoubga et Jérôme Bougouma en vigies
Les ministres de l’action sociale (Alain Zoubga), des transports (Jean-Bertin Ouédraogo), de l’environnement (Salifou Ouédraogo) et de la sécurité (Jérôme Bougouma) seront donc sur les dents pour lui apporter main forte.
Il ne restera donc pas assez de temps pour faire le farniente. Ils obligeront également le grand argentier de l’Etat, Lucien Marie Noël Bembamba, à veiller, histoire de garder les mains non loin du cordon de la bourse pour parer aux imprévues.
Ce sera également le cas du ministre de la Fonction publique, Vincent Zakané, qui doit veiller sur les concours directs de la Fonction publique, l’un des instants les plus tendus et les plus stressants de son département.
Saison des pluies pas très vacancières pour Mahama Zoungrana
Son parent à plaisanterie des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, avait également du pain sur la planche à la rentrée : le sommet extraordinaire de l’Union africaine, dont il devait supporter le poids, entre autres, avec Vincent Zakané. Mais avec son report à cause d’Ebola, Bassolé pourrait ne pas avoir à trop « mouiller le maillot » pendant ces vacances.
Le ministre de l’agriculture, Mahama Zoungrana, devra faire le tour des champs pour savoir comment avance la saison des pluies, qui ne s’est pas installée normalement et confortablement dans certaines zones du pays. Parlant de tournées, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao, semble infatigable. Il continue d’écumer les chantiers, même pendant les vacances.
Remaniement ministériel : le « trouble-vacances »
Exceptée Koumba Boly/Barry, de l’éducation nationale, qui doit avoir quelque souci avec les résultats de l’entrée en sixième qui tardent à venir, le reste de l’équipe passera pratiquement des vacances en bonne et due forme. Mais peut-on sereinement profiter de ses congés lorsque plane l’ombre d’un remaniement ministériel ? Répondre par oui, c’est faire confiance à son devin !
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Ont ?ils besoins des vacances ? Sous le r?gime du pr?sident Blaise Compaor? tous les ministres sont l? pour leurs propres affaires permis par la corruption ? ciel ouvert dont le pr?sident ne contr?le plus. Les ministres de l?homme fort du Burkina font ce qui est mieux pour eux et non ce qui est mieux pour le peuple. Le ministre qui habite dans mon quartier se l?ve le matin quand il veut, va au travail quand il veut, mais ses affaires tournent en plein r?gime avec le budget de son service. Oui ! au temps de la r?volution les ministre avaient besoins des vacances par ce qu?ils travaillaient comme tous les Burkinab? pour ce qui est mieux pour le peuple. R?gime Compaor?, taux de croissance malgr? les mines d?or = – 0.