Forêt classée de Gonsé : Le coup de pelle de la BOA
Les agents de la Bank Of Africa (BOA) ont apporté leur soutien au couvert végétal de la forêt classée de Gonsé avec 1 000 plants d’arbres, ce 30 août 2014.
Samedi 30 août. Commune de Saaba, sur les berges du Massili (un cours d’eau), les agents de la BOA Burkina ont utilisé pelle, pioche et daba pour mettre en terre près de 1 000 plants d’arbres sur un espace d’environ un hectare.
Abdel Zampalégré, Directeur général adjoint en charge de l’exploitation à la BOA Burkina, explique cet acte d’une « banque citoyenne » par la réalité des changements climatiques qui a un impact réel sur le monde paysan, « cheville ouvrière de notre pays », selon ses termes.
La plantation de ces arbres est donc une contribution, voire un devoir pour la banque afin d’aider à sa manière à contrer ce phénomène.
Mais de façon plus concrète, ce reboisement aura un impact sur le couvert végétal de la forêt classée de Gonsé et permettra également de lutter contre l’érosion des berges du Massili.
C’est ce que laisse entendre Kisito Nabié, Directeur des forêts au sein du ministère en charge de l’environnement, présent sur le site du reboisement.
« Nous avons conseillé à la banque de faire son reboisement sur ce site, non seulement pour réhabiliter la forêt en participant au couvert végétal, mais également cette forêt joue un rôle important pour la ville de Ouagadougou.
Non seulement, elle accompagne le Parc Bangreweogo, mais elle protège le cours d’eau, le Massili », explique-t-il.
Il révèle également que, d’un point de vue général, le couvert végétal national est « sous pression ».
« Tout le couvert végétal est sous pression, que ce soit par la coupe pour le bois de chauffe, l’agriculture, le pâturage, l’orpaillage, les routes, etc. Chaque année, il y a plus de 150 000 ha qui sont ravagés pour des besoins de l’or », relate-t-il.
Raison pour laquelle il a félicité la BOA Burkina pour son acte.
Quant à l’entretien des plants mis en terre, Abdel Zampalégré a assuré que la banque y veillera, en concertation avec la direction générale de l’environnement.
Le directeur des forêts ajoute que les 9 espèces sélectionnées (dont le baobab, le tamarinier, la liane) pour ce reboisement ont la capacité de s’adapter au déficit pluviométrique et sont moins convoitées pour le bois de chauffe.
D’où il termine sur des perspectives encourageantes : « Je sais que lorsque nous allons revenir pour l’évaluation en juin, on se rendra compte qu’il y a un taux de réussite assez élevé ».
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