« Il nous faut rapidement des ministres de la transition », selon la JEP
Dans cette déclaration, le mouvement Je m’Engage pour ma Patrie (JEP) appelle à mettre en place rapidement l’organe de transition au Burkina.
Les 30 et 31 octobre, le pays des hommes intègres a connue une insurrection populaire qui a entraîné la démission du Président Blaise COMPAORE.
Le 02 novembre, des manifestants en quête de démocratie profonde, sont revenus à la place de la nation pour demander l’organisation d’une transition civile au Burkina Faso.
Ces évènements qui ont secoué la vie politique et sociale ont été émaillés d’incidents. On déplore malheureusement de nombreux morts et des blessés. Des biens publics et privés ont été mis à sac. En cette période difficile, la JEP présente sa compassion aux familles et aux proches des victimes.
Depuis la démission de Blaise COMPAORE, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA assume les fonctions de chef de l’Etat.
La JEP fidèle au respect des valeurs démocratiques se félicite de la mobilisation de tous les acteurs pour une transition apaisée au Burkina. Aussi, elle tien à féliciter officiellement l’Armée Burkinabè et particulièrement le lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA pour son sens élevé de responsabilité et de dialogue en cette période difficile.
Elle souhaite par la même occasion que le pouvoir soit transmis aux civils dans les meilleurs délais afin d’éviter à notre pays des sanctions de la part de la communauté internationale.
Pour sortir notre pays de cette imbroglio, la JEP en appelle donc au sens élevé des différents acteurs afin qu’une solution immédiate et rapide soit trouvée pour permettre à notre pays de retrouver à brève échéance une vie constitutionnelle normale.
Si la JEP demande une solution immédiate c’est par ce qu’elle constate que depuis quelques jours les acteurs immédiats sont dans des concertations à n’en pas finir. Nous pensons que les concertations au-delà de leurs caractères nobles sont extrêmement utiles pour notre pays en ce moment, seulement nous pensons fermement que les discutions sont lentes et nous ne sentons aucunement une avancée significative sur l’essentiel à savoir paré au plus urgent et sortir le Burkina Faso du gouffre probable.
Si nous estimons que les concertations ne sont pas axés sur les points cruciaux urgents, c’est parce qu’elles sont très politique en ce moment et oublient ou mettent de côté le quotidien des burkinabè.
Abordant la vie quotidienne des burkinabè qui est intimement liée aux questions économiques, nous estimons que ce n’est un secret pour personnes que de dire que le Burkina Faso a une économie très fragile. Nous avons un secteur privé qui devrait mais n’est malheureusement pas la locomotive du pays ; le secteur privé est fortement tributaire de l’Etat central et donc du fonctionnement des institutions nationales, hors en ce moment les institutions nationales sont en hibernation.
Se sentant dans la nécessité patriotique d’agir comme toujours, le JEP lance un vibrant appel aux acteurs en terme de propositions afin qu’ils actionnent rapidement sur les leviers suivant :
- Mettre rapidement sur pied une équipe de transition avec un chef d’Etat civile qui devra très rapidement :
- Œuvrer à réduire le risque pays qui est élevé en ce moment et qui inquiète sérieusement les partenaires internationaux
- Résoudre le problème de signatures au sein des institutions car on nous fait comprendre que les secrétaires généraux assurent l’intérim mais nous nous posons la question suivante : le pouvoir de signature des secrétaires généraux peuvent engager les ministères jusqu’à quel niveau ? il nous faut donc rapidement des ministres de la transition
- Ouvrir les frontières terrestres afin que les marchandises en attente puissent intégrer le pays et participer à la relance
- Mettre fin au couvre feu (pour rétablir la confiance entre les citoyens et l’Etat central) et faire sortir les militaires, la gendarmerie, la police afin qu’ils participent activement de manière coordonnée et dans la cohésion à sécuriser les villes et les grands axes routiers sur une période à déterminer par les états majors et les experts des questions sécuritaires
- Rencontrer le secteur privé (chambre de commerce, opérateurs économiques…), les institutions financières, les partenaires financiers et leur donné un signal fort (les contrats, conventions et engagements pris par l’ancien gouvernement restent valable car l’Etat est une continuité) de sorte à les rassurer sur la relance rapide de notre économie car actuellement les banques ont ouvert leurs portes mais non seulement elles se méfie mais aussi elles sont entrain de se rétracter et attendent un signal fort sur la relance de l’économie
- Prendre des mesures de concert avec les institutions financières pour limiter au maximum voire arrêté la fuite des capitaux.
Le gouvernement de transition aura certes, d’autres points d’intervention assez important comme surveillé Ebola, la mise en place de comités (justice et réconciliation…), l’organisation des prochaines élections… mais nous estimons que les points cités plus haut et liés à la relance de l’économie pour garantir la vie quotidienne des burkinabè sont prioritaires et nécessite une action urgente.
Aussi, la JEP invite la population à s’abstenir de tout pillage et de tout acte de vandalisme qui n’honore pas la vie humaine.
Pour finir, la JEP lance un appel à toutes les forces sociales et politiques du pays ainsi qu’à toute la population à soutenir le futur président qui sera désigné par consensus pour assurer la transition afin que le Burkina Faso s’engage véritablement sur les rails de la démocratie pour un devenir radieux.
Vive la JEP!
Vive le Burkina Faso pour un devenir meilleur !
Au nom du Bureau Exécutif.
La Vice présidente/porte-parole.
Cathy KAMBIRE.
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Ca c? vr
C.est pour tout sa on veux un civil a la transition pour k.il puisse retablire .mais elasse.on nous amene des commentaire,cet civil aura pour devoir reconsilier les burkinabe