Insurrection au Burkina : Idrissa Diarra propose que les victimes soient inhumées à l’Assemblée nationale

publicite

Un nouvel article d’Idrissa Diarra, qui propose que les personnes tombées lors de l’insurrection populaire d’octobre soient inhumées dans des lieux symboliques, comme l’Assemblée nationale.

La suite après cette publicité

Si par une circonstance fortuite, j’étais tombé sur le champ de bataille, aujourd’hui, du fond de la chambre froide, je crierais d’une voix inaudible malheureusement, pour faire entendre ma cause. Et comme par la grâce divine je suis en vie, par empathie, je viens relayer de telles voix insoupçonnées, pour les rendre audibles par ma plume (ou plutôt par mon clavier), à travers 3 propositions majeures.

  1. Inhumation aux lieux symboliques de la République

Il est souhaitable que les personnes tombées sur le champ de bataille, dans les circonstances de luttes avérées contre la modification de l’article 37, soient inhumées dans les lieux symboliques de la République, notamment dans une institution comme l’Assemblée nationale. Ainsi, leurs mémoires et leurs destins seraient à jamais gravés de façon visible et permanente, dans le marbre de l’Histoire de notre République. Ainsi, pour rappeler leurs mémoires, nul besoin sera nécessaire, de se rabattre sur les archives, une démarche plus complexe, souvent réservées aux seuls cercles de savants et de chercheurs – une trop infime minorité de la population.

  1. garder l’Assemblée nationale en état de ruine : son état actuel en noir de fumée, est le symbole vivant de la Constitution en 3 D

Il est souhaitable de garder l’hémicycle de l’Assemblée nationale en l’état (particulièrement le bâtiment donnant face à l’avenue de l’Indépendance) avec les traces de fumée, pour les siècles des siècles, comme un musée à ciel ouvert pour les générations futures. Elle suscitera ainsi des curiosités auprès nos concitoyens, surtout les jeunes générations, et attirera des touristes et des démocrates de par le monde. Il n’y pas meilleure façon de symboliser notre Constitution en 3 dimensions (3 D). De la sorte, la Constitution devient accessible à toutes les couches sociales, alphabétisées ou non.

Pour un analphabète, il suffirait de lui montrer l’Assemblée dans cet état, détruit par le feu, concrètement ou en photo, pour qu’il comprenne le sens de la Constitution. Comme explications des dégâts, il suffirait de dire : « c’est le résultat du non-respect de la parole donnée à toute la République ou à toute la nation ». Avec de tels témoignages vivants et concrets en 3 dimensions, aucun futur chef d’Etat n’osera faire entorse à la Loi fondamentale obstinément ! Il suffirait au Peuple de lui présenter l’Assemblée en l’état et de lui dire, héy ! hey (…) pour qu’il revienne vite à la raison !

  1. Faire du local de l’actuel hôtel Azalaï, un site abritant la nouvelle Assemblée nationale

Pour avoir abrité les députés de la 5ème législature aux dernières heures de leurs mandats-, avant de passer à leur forfait, Il est souhaitable que l’actuel local de l’Hôtel Azalaï, soit reconstruit pour abriter la nouvelle Assemblée nationale. Ce symbole serait très fort et alimenterait les cours d’Histoire et de citoyenneté, qu’il conviendrait d’intégrer dans les programmes d’enseignements dès l’école primaire (…).

Idrissa DIARRA

Géographe politologue
Membre-fondateur du Mouvement de la

Génération Consciente du Faso (MGC/F).

Cel : (+226) 66 95 04 90

Courriel : [email protected]

               [email protected]

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

B24 Opinion

Les articles signés B24 Opinion sont soumis par nos lecteurs et/ou des libres penseurs et n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Articles similaires

15 commentaires

  1. Belle initiative que celle de M. Diarra. Mais on ne le peut le r?alise dans le pr?cipitation…On doit d?limiter dans la ville un lieu visible et facilement accessible o? l'on peut inhumer les martyrs de cette insurrection populaire avec en plus un monument ? leur m?moire…mais ceci peut ?tre initi? par les autorit?s de la transition quitte ? ce que les autorit?s de la prochaine r?publique le termine….Ces trois jours de lutte doivent rest?s grav?s ? jamais dans l'histoire du Burkina Faso, pays des hommes int?gres…

  2. chaque jour tout passant ?tranger ou burkinab? arriv?e en ces lieux se souviendra de ses martyrs tomb?s les armes ? la main,et aux generations futures avenir unexemple de temoinage pour eux

  3. Encore une mauvaise proposition pour moi je crois. On peut (et on doit) peut-?tre ?riger un monument (dans le genre Place des martyrs avec la date pr?cise) si c’est la demande g?n?rale, mais pas les inhumer ? l’Assembl?e Nationale.

  4. j’aimerai qu’ils soient inhum?e ? la place de la revolution lieu qui est accessible ? tout le monde pour le recueillement

  5. Tu commences a raconter des bobard toi l?; arr?te ton cin?ma tu n’as rien a faire ; voila pourquoi c’est toi qui ?crit au hasard partout

  6. Je suis d'accord avec M. DIARRA sur un point. Il s'agit notamment du deuxi?eme: laisser l'actuel batiment dans son ?tat de ruine. Il est non seulement le symbole de notre consitution en 3D mais aussi, un symbole fort de l'aspiration de tout un peuple ? la libert? et ? la d?mocratie! Merci DIARRA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×