Soutien aux victimes de l’insurrection populaire : La FEME donne plus de 2 millions de F CFA
Les dons continuent à l’hôpital Yalgado et l’hôpital Blaise Compaoré pour la prise en charge des blessés de l’insurrection populaire qu’a connue le Burkina. Cette fois, c’est au tour de la Fédération des Eglises et des Missions Evangéliques (FEME) du Burkina de faire parler son cœur.
Une délégation de la Fédération des Eglises et des Missions Evangéliques (FEME) était dans les locaux de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, le 12 novembre 2014 pour apporter sa contribution à la prise en charge des blessés des évènements du 30 au 31 octobre. Un chèque d’une valeur de de 1 535 000 FCFA, a été remis aux autorités de l’hopital Yalgado et une autre de 600.000 F CFA à l’hôpital Blaise Compaoré.
«Je pense qu’il est normal pour l’église de compatir à la douleur de ceux qui souffrent, c’est un ordre du seigneur et je suis heureux que les églises par notre direction ait quand pu recueillir cette modeste somme pour témoigner notre compassion à ces blessés, (…) », explique le pasteur Samuel Yaméogo, président de la FEME.
Le directeur de l’hôpital, Robert Sangaré, lui, dit apprécier la noblesse de l’action de l’Eglise, qui d’ailleurs n’est pas à son premier acte, outre ces événements.
«Au-delà de l’argent nous savons déjà que vous êtes investis (…), vous avez toujours été dévoués à la cause de l’hôpital même en dehors de ces circonstances. Ce n’est pas la première fois que l’ensemble des Eglises nous soutient, nous accompagne quotidiennement dans notre mission», révèle Sangaré.
« En plus, avec les événements douloureux, il va sans doute dire que cette contribution appréciable, va permettre encore d’améliorer la prise en charge de tous les blessés », poursuit-il.
Des dons qui ont permis aussi de rembourser les frais de soins effectués par certains malades. En témoigne Kientega T. Barthélémy, frère d’une victime: «C’est le matin qu’on m’a appelé pour que je vienne chercher ce qu’on nous avons dépensé (92 850 F CFA). C’est mon grand frère, il a été touché à la colonne vertébrale, actuellement ça va mieux. Comme nous avons fait un rang, j’attends mon tour ».
Pour le directeur, toute cette solidarité prouve que « les Burkinabè sont capables d’élévation et cela contribue à l’apaisement des cœurs des parents qui ont perdu quelqu’un ».
Il note cependant que les corps sont toujours à la morgue. Ce mercredi matin, il y a eu au moins cinq réquisitions pour des expertises, des examens de corps pour déterminer au cas par cas l’origine de décès de chacun, a-t-il révélé.
Les décès par balles sont au nombre de cinq sur les 8 corps à Yalgado et les victimes collatérales liées aux pillages, un décès par balles à Suka et deux autres à l’hôpital Blaise Compaoré.
Reveline SOME Burkina24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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rein de tel ……….!!!!!! merci a tou
Voici un bel exemple ? imiter.