Groupe de contact sur la transition: La maturité politique du peuple burkinabè appréciée
La réunion inaugurale du groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF) s’est tenue ce mardi 13 janvier 2015 à Ouagadougou. Sous la présidence de l’ambassadeur Smail Chergui, Commissaire de la paix et la sécurité de l’Union Africaine, de Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO et de Dr Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, et ouverte par Michel Kafando, président de la transition burkinabé, cette réunion a permis d‘échanger avec les autorités de la transition.
Au cours de cette réunion, les membres du GISAT-BF ont échangé avec les membres du conseil national de la transition (CNT), le gouvernement, les partis politiques, et les organisations de la société civile(OSC), sur l’évolution de la situation au Burkina depuis le 31 octobre dernier.
A en croire le projet de conclusion de cette réunion, l’attitude des parties prenantes de la transition et du peuple burkinabé, a retenu la satisfaction de la réunion, pour avoir abouti à l’adoption de la charte et la désignation des organes et des autorités de la transition. La communauté internationale a reconnu que les Burkinabè et le gouvernement de la transition font l’effort en vue d’une mise en œuvre totale de la feuille de route.
«Nous savons que par nature, les transitions ne sont jamais faciles (…) mais nous savons pouvoir compter sur la maturité et le sens de responsabilité des acteurs burkinabè pour que le cap soit maintenu», a affirmé l’ambassadeur Smail Chergui. C’est dans ce sens qu’ils ont apprécié l’annonce du gouvernement sur la tenue des élections présidentielles et législatives en scrutin couplé le 20 septembre 2015, suivie des élections locales le 8 octobre 2015, et la préparation d’une feuille de route de la transition.
Félicitant le gouvernement burkinabè de la mobilisation des ressources nationales à cet effet, les participants ont lancé aux organisations et pays africains de même qu’aux Etats et partenaires internationaux, un appel financier, logistique et technique.
La forme et le niveau de contribution du GISAT-BF seront annoncés lors de la prochaine réunion au plus tard, de même que le point des initiatives de certaines institutions régionales et internationales. Toutefois, la participation des Burkinabè de la diaspora aux élections ne devrait être envisagée qu’à partir de 2020.
«Il importe que chacun continue à inculquer et défendre cette gouvernance inclusive, respectueuse de la constitution et de l’Etat de droit et assurant la protection des libertés individuelles et collectives et de la sécurité de l’ensemble des dirigeants politiques», dixit Kadré Désiré Ouédraogo, rappelant aux Burkinabè, leur commune responsabilité de prouver à la communauté internationale, qu’elle a eu raison de saluer leur courage et leur maturité, et de leur apporter son soutien.
La justice, la réconciliation nationale, l’apaisement des cœurs, et les reformes majeures pour la stabilité du Burkina sont des taches réservées aux autorités qui seront démocratiquement élues à l’issue de la transition. En attendant, la communauté internationale a été appelée à mettre en place un dispositif d’observation à court et long terme des scrutins présidentiels et législatifs.
Au sortir de la réunion, les participants ont convenu de se réunir au moins une fois tous les deux mois en présence des Nations unies et de la CEDEAO pour appuyer les efforts des acteurs burkinabè en facilitant une action internationale concertée et efficace ; d’asseoir une représentation locale de la GISAT-BF qui sera chargée de faire le suivi des conclusions et de préparer ses réunions régulières, en se réunissant chaque 2 semaines ; de convoquer des rencontres restreintes au besoin et d’encourager la conduite régulière de missions d’évaluation des co-présidents.
Ils ont également appelé les autorités de la transition à assurer la sécurité et la sureté des acteurs politiques dans le respect des libertés fondamentales et de l’Etat de droit.
«Vos précieuses contributions permettront(…) de consolider les actions envisagées s’agissant notamment du processus électoral», a soutenu Michel Kafando. Il a donc encouragé les parties prenantes à soutenir le mandat des personnes désignées à cet effet.
Mouniratou LOUGUE
Burkia24
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Dans certains de mes ?crits j’emettais des r?serves pour que seulement ce GIST ne nous ram?ne pas de l’argent qui contraignera et entravera l’approfondissement de notre democratie. Pas d’aide qui ipothequera notre vision d?mocratique m?me apr?s la Transition. Cependant je salue a juste titre les actions de ce GIST-BF qui joue d?j? bien son r?le. Pour le moment bravo car c’est pas » le m?decin apr?s la mort. » Cordialement le
70005983