Victimes du crash AH5017 : « Notre deuil commence ce matin »

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Le vol AH 5017 d’air Algerie qui s’est crashé en territoire malien transportait 116 personnes dont 28 burkinabè. Les dépouilles mortelles des Burkinabè sont arrivées le 13 janvier dans la soirée, et ce 14 janvier 2015, des obsèques nationales sont organisées en leur mémoire.

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Ce sont 19 dépouilles qui étaient concernées par les obsèques nationales organisées dans la salle du centre culturel Jean Pierre Gingané. La présence du Premier ministre, des membres du gouvernement, des familles de victimes et des chefs de mission diplomatiques et consulaires a été saluée.

Pleine était la salle, et bon nombre de personnes étaient debout. Me Alidou Ouédraogo, représentant des familles des disparus a, au nom du peuple burkinabè, souhaité la « bienvenue en terre libre et légère du Burkina » aux victimes du crash.

 Il a exprimé le vœu de voir « l érection d’une stèle à Ouaga » à la mémoire des disparus. Relativement aux causes du crash, il se dit prêt à « toute procédure judiciaire pour que la vérité se fasse ».

Catastrophe éprouvante. Le Premier ministre, représentant le président du Faso, qualifie ce crash de « catastrophe aérienne la plus éprouvante de l’histoire » du Burkina. « Notre peine est immense et celle des familles l’est encore plus », poursuit-il. Il n’a pas manqué de remercier la France et la cellule de crise burkinabè, grâce à qui les compatriotes sont revenus sur leur terre natale.

S’en sont suivis, des prières des communautés musulmane, chrétienne, et traditionnelle, respectivement. Prières ponctuées par des soupirs et des pleurs qui s’entendaient ça et là.

Emotion et compassion. Le porte-char transportant les cercueils accompagné d’une longue procession a ensuite pris le chemin du cimetière de Gounguin. Au bord de la voie, les gérants de boutiques se sont mis debout, les passants se sont arrêtés, une pensée pieuse envers ces âmes qui nous ont devancé.

« Notre devoir est de vous trouver une sépulture digne » a dit Me Alidou Ouedraogo. Il conclue en disant que « notre deuil commence ce matin », le deuil de tous les Burkinabè.

Issouf NASSA (stagiaire)

Burkina 24

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