8-Mars 2015 : Les femmes de l’UPC porteront le « Faso Danfani »
Les femmes du Burkina, à l’instar des autres femmes à travers le monde, célébreront ce 8 mars 2015, la journée internationale de la femme. A l’Union pour le progrès et le changement (UPC), il y aura une innovation. Dans la déclaration qui suit, signée de Henriette Zoumbaré/ Zongo, la présidente de l’Unon nationale des femmes du parti, l’autre moitié du ciel de l’UPC a décidé de porter le « Faso Danfani », du 8 au 15 mars 2015.
Femmes et filles du Burkina Faso ;
Militantes de l’UPC,
La date du 8 mars consacrée Journée internationale de la femme est l’occasion de dresser un bilan de l’évolution de la situation de la femme, de voir les progrès réalisés, de recadrer les actions en vue d’entreprendre des changements pour l’amélioration de la situation de la femme.
En effet, comme le dit si bien le tritype du manifeste de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) notre ambition est :
-améliorer ce qui est déjà fait ;
-corriger ce qui est mal fait ;
-réaliser ce qui n’est pas encore fait.
La célébration du 8 mars 2015 est très particulière pour nous, femmes du Burkina Faso :
- c’est la fin des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Qu’en est-t-il des avancées obtenues pour le 3ème objectif des OMD, à savoir « Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes » ?
- l’avènement d’une ère nouvelle au Burkina Faso suite à l’insurrection populaire de 30 et 31 octobre 2014 et le rôle important joué par les femmes pour l’avènement de cette révolution sera inscrit dans les annales de l’Histoire de notre pays.
Femme du Burkina, tu dois être légitimement fière d’avoir courageusement pris part, aux côtés de la jeunesse et des anciens, à la lutte de libération du peuple burkinabé du joug autocratique dans lequel il vivait depuis 27 ans.
Tu as vite compris le sens caché des dernières mesures criminelles utilisées comme bouées de sauvetage d’un régime agonisant qui, sans vergogne, a voulu exploiter la détresse économique des femmes à travers des publicités mensongères à but électoralistes pour l’octroi de crédits.
Le thème de cette année « Autonomisation économique des femmes : Accès des femmes à la formation professionnelle et à l’emploi» nous interpelle. Le thème indique l’importance de l’autonomisation des femmes dans la progression de notre pays sur les sentiers du développement durable.
Pour l’UPC, le thème est pertinent car l’accès des femmes à la formation professionnelle et à l’emploi est un droit fondamental qui relève du simple respect des droits économiques de la femme, indissociables des droits humains tout court.
Quelques constats
- l’agriculture constitue le secteur le plus grand pourvoyeur d’emploi pour les femmes, faisant de l’accès et du contrôle de la terre les éléments déterminants pour son réel épanouissement. Malgré les réformes entreprises pour un accès équitable de la femme à la terre, les femmes restent loin du contrôle de cette ressource et sont bloquées dans l’expression de leur potentiel créateur et leurs capacités à participer pleinement à l’économie. Ainsi :
- malgré l’amélioration du taux de scolarisation des filles ces dernières années, leur maintien dans le système éducatif reste encore un défi majeur à relever ;
- peut- on raisonnablement parler d’autonomisation, d’accès à la formation et à l’emploi, quand on sait que les femmes burkinabé investissent un pourcentage plus élevé de leurs ressources dans le travail domestique non rémunéré ? ;
- quand on sait que l’entrepreneuriat et la participation des femmes à l’économie sont relativement limités ?
- quand on sait que l’augmentation des possibilités d’emploi pour les femmes ne signifie pas que celles-ci ont des emplois sécurisés et décents ?
- quand on sait que l’exemple du projet HIMO est révélateur non seulement de la précarité de ce type d’emploi mais également de l’absence d’une vision réelle de développement de ce secteur ?
- quand on sait que les violences faites aux femmes sont des obstacles supplémentaires à l’autonomisation économique des femmes ?
La vision et les perspectives de l’UPC
Pour l’UPC, la réelle autonomisation des femmes, requiert une approche holistique qui reconnait les multiples facteurs qui influent sur leur réussite économique. Les solutions réelles, durables et intégratrices doivent être orientées vers :
- la suppression des barrières culturelles nécessite un vaste programme de sensibilisation et de renforcement de capacités ;
- la diminution des contraintes qui sont dues en partie aux responsabilités familiales afin de libérer la femme et lui permettre d’avoir accès à la formation professionnelle;
- l’accès des femmes à l’éducation primaire et surtout secondaire et supérieure, ainsi qu’aux programmes de formation professionnelles afin qu’elles puissent accéder à des emplois de qualité sur le marché du travail ;
- en sus des emplois temporaires, l’UPC s’engage à assurer une formation professionnelle, permettant à la femme d’acquérir et ou de renforcer substantiellement un savoir et un savoir-faire lui procurant un potentiel de créativité, et d’innovation qui va lui permettre de gagner dignement sa vie avec des mesures de sécurité suffisantes de protection sociale;
- l’UPC est convaincue que l’entrepreneuriat des femmes est une réserve sous-utilisée pour la création d’emploi ;
- elle réitère son engagement à améliorer le taux de création d’entreprises féminines ;
- l’UPC réaffirme sa volonté d’élaborer et de mettre en œuvre un plan national pour éradiquer les violences faites aux femmes.
La décision de l’UNF/UPC de magnifier le Faso Dan Fani (FDF), en le portant à l’occasion « de la semaine des Lionnes du 8 au 15 mars 2015 » est légitime et justifiée.
Mieux encore cette décision se veut être une reconnaissance méritée de l’expertise prouvée, éprouvée et reconnue des tisseuses, résume en elle-même la pertinence du thème 2015 de la Journée internationale de la femme.
L’UPC remercie l’ensemble des acteurs engagés dans la promotion des droits humains et spécifiquement des femmes :
- les Partenaires Techniques et Financiers qui accompagnent l’Etat et les Organisations de la Société Civile;
- les Organisations de la Société Civile (OSC) ;
- les Partis politiques engagés dans la lutte citoyenne pour l’épanouissement total de la femme ;
- les femmes et les hommes leaders et engagé(e)s.
L’UPC invite les femmes à dépasser la peur, les craintes multiples et à s’engager pour leur épanouissement. Elle les invite libérer leur conscience et travailler dans la Solidarité.
Bonne fête à toutes les femmes et les filles du Burkina Faso ;
Bonne fête à nos pères et frères.
Vive l’UPC !
Démocratie – Travail – Solidarité
Pour Le Bureau Politique National de l’UPC,
La Présidence de l’Union Nationale des Femmes
Henriette ZOUMBARE / ZONGO
NDLR : Le titre est de la Rédaction
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IL NE COPIE JAMAIS! IL EST PLUTOT COPIE
J’AI PEUR DE ZEPHIRIN .IL EST TRES INGENIEUX!TOUJOURS PRES A SORTIR DE LA MONOTONIE
belle initiative
le faso dafani, rien de tel, pur produit made in Burkina en plus qui est accessible ? toutes les bourses. tr?s bonne id?e!!!!!!!
inchaala on vat tous revenir a la cage de depart avec une nouvel ide? pour contourn? les imperialiste a bat on vat reussir la patrie ou la mort nous vaincrons
Ce n’est pas avec ?a vous serez ?mancip?es. Vous allez toujours en rang dispers
Merci mes soeurs et mamans ,vous au moins vous reconnaissez la valeur des oeuvres de nos vaillants tisserands, puisse le tout puissant vous b?nir!
chacun fait comme bon le semble deih