Elections d’octobre : Gare aux fraudeurs !
L’acte est assez grave pour être souligné. Deux opérateurs de kit de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont eu l’indécence de souiller leur obligation de neutralité en distribuant des gadgets électoraux au moment où ils s’acquittaient de la mission que leur a confiée toute une nation. Cet écart de conduite doit être le dernier du processus électoral enclenché au Burkina.
Mais faut-il s’en étonner lorsque certains, guidés par la seule boussole de la cupidité, décident d’empoisonner délibérément leurs compatriotes qu’ils obligent de surcroît à acheter leurs produits mortels ?
Il est temps que les Burkinabè se réveillent et méritent l’héritage que leur ont laissé leurs ancêtres Voltaïques. L’intégrité devient de plus en plus un mot vide de sens sur la pièce d’identité et dans le comportement de certains Burkinabè « méchants ».
Il est temps. Mais l’insurrection populaire est l’occasion pour les « gens bien » de redresser la barre. Le Burkina ne peut plus s’offrir le luxe d’élections entachées et contestées. Les Burkinabè ne doivent plus permettre que le jeu électoral soit pipé par des individus avides de pouvoir et qui sont prêts à passer par toutes les bassesses pour y arriver.
Les Burkinabè ont l’occasion de démontrer à eux-mêmes d’abord et au monde entier ensuite, qu’il est possible d’avoir une démocratie viable dans un pays africain. Pour cela, il faut rompre avec certaines pratiques qui avaient cours jusque-là.
Le gouvernement de transition est certes le premier garant, mais il ne pourra mener à bien sa mission que si tous les Burkinabè sincères l’y aident.
Savoir raison garder. A ce propos, une parenthèse ouverte pour demander aux partis politiques de faire dans la modération. Il est vrai que cela entre dans une tactique de conquête de l’électorat. Mais des déclarations du genre « nous ne perdrons pas ces élections », « le pouvoir est à nous quoi qu’il arrive » ne sont pas de nature à préparer les esprits à accepter les résultats qui sortiront des urnes.
En toute chose, il faut savoir raison garder et surtout éduquer la jeunesse burkinabè à la culture du fair play en politique car le jeu est désormais ouvert.
Rester dans l’Histoire. Les élections d’octobre 2015 et de janvier 2016 doivent être exemplaires. Il y va de la crédibilité, de l’honneur et de la paix dans ce pays.
Le monde entier a été séduit par ces coups de balai donnés dans les rues du Burkina au lendemain des manifestations violentes qui l’ont couvert de détritus et qui témoignent de la hauteur et de la maturité d’un peuple dont les grandes lignes de l’histoire politique figurent dans les chapitres importants de l’Histoire. Il ne reste plus qu’à le confirmer en octobre 2015.
La Rédaction
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je crois ke les burkinbila doute de eu m?me mwa je doute m?me pas un peut je s8 sur kil aura un changement qualitatif pas de doute chacun doivent confiance a lui m?me
B24, c’est le souhait de tout bon burkiindi, je dis bien burkiindi qui veut dire vrai patriote et non des ventriotes qui n’ont comme programme pr?sidentiel que « on gagne ou on gagne » kosyam alors que le peuple les a d?j? vu aux affaires et le pire est qu’ils ont soit f?t? leurs millards soit encourag? blaise dans son entetement. La patrie ou la mort nous vaincrons!
Il faut maintenir le cap
bien dit