Sondage : Quelles sont les attentes des Burkinabè en matière de changement ?
La transition politique burkinabè suscite bien d’intérêt. Le cabinet Eth’nik, agence de conseil en marketing a dans cette optique mené une enquête dans la ville de Ouagadougou sur la vision et les attentes de la population en matière de changement et de justice. Il a présenté les résultats obtenus au cours d’une conférence de presse ce mardi 31 mars 2015 au centre de presse Norbert Zongo.
L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 sera à jamais gravée dans les pages les plus marquantes du Burkina Faso. La raison est toute simple : le changement de régime politique. C’est justement la suite de ce changement qui préoccupe plus d’un Burkinabè.
Le cabinet Eth’nik a, quant à lui, mené une enquête pour savoir quelle sont la compréhension et les attentes de la population burkinabè en matière de changement de changement et de justice. Cette enquête d’opinion a été circoncise à la seule ville de Ouagadougou (pour des raisons d’ordre financière) avec un total de 605 répondants.
En ce qui concerne le changement. Avec un total de 248, les répondants dont l’âge se situe entre 25 et 34 ans constituent près de la moitié des enquêtés. Et pour ces derniers qui n’ont presque tous connu comme président que l’ancien président Blaise Compaoré, le changement se résume ainsi selon les résultats publiés à la suite de l’enquête.
« Le changement se traduit à Ouagadougou par l’amélioration des conditions de vie, le changement de mentalité et par l’alternance politique ». Pour ce qui est des attentes en matière de changement, il ressort par ordre décroissant la réduction du taux de chômage, de la pauvreté et la justice égalitaire.
Ce qu’est la justice pour les enquêtés. La notion de justice selon les résultats de l’enquête varie d’un répondant à l’autre. Ressortent, entre autres, le respect et l’application de la loi ; l’enquête d’abord, ensuite l’arrestation des vrais coupables et enfin le jugement et la condamnation.
Ainsi, plus de la moitié, 67,4% exactement des répondants estiment qu’il est temps de mettre de côté cette notion de justice des riches et des pauvres d’antan pour faire place à une justice s’appliquant à tous sans aucune discrimination sociale.
A la question, quel est votre candidat pour l’élection présidentielle à venir, les noms comme celui Zéphirin Diabré (18,1%), Roch Marc Christian Kaboré (11,3%) et Bénéwendé Stanislas Sankara (7,1%) reviennent le plus souvent.
Un nom se trouvant en bas du diagramme, celui de Tahirou Barry (président du PAREN), a suscité la question de savoir comment le parti qui présente un projet de société tel que voulu par les populations a pu se retrouver en dernier pôle.
« Les gens désignent un individu, ils ne désignent pas un parti (…) c’est vrai qu’il y a des partis qui sont derrière, mais ce sont les gens élisent à la limite », a dit Montan Guissou, président de l’agence. En rendant publics les résultats de cette enquête, l’agence Eth’nik dit attendre le feedback, prévoirt l’élargir aux 13 capitales régionales et vouloir la répéter à mi- terme de la transition.
Oui Koueta (stagiaire)
Burkina24
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F?licitations au cabinet pour avoir eu le courage et la volont? d’effectuer ce travail qui du moins est ? saluer. Puisses les bonnes volont?s lui accorder des moyens pour la poursuite de sa mission!
Si les autorit? savaient que plus de la moitier de la population ne croit plus en la justice, ils allaient prendre le probleme au seri
-Les Burkinabe n’attendent qu’une justice indepandante.
-Les Burkinabe n’attendent qu’une justice libre.
-Les Burkinabe n’attendent qu’une justice equitable.