6ème congrès du CDP : L’ex-parti au pouvoir se met « en phase du temps »
Les lampions du 6ème congrès du parti de l’ex-majorité, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se sont éteints ce dimanche 10 mai 2015 à Ouagadougou. Placé sous le thème « Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP en phase avec notre temps », ce 6ème congrès s’est clos par la désignation des membres des nouveaux organes du parti.
Comme promis le CDP, s’est mis en phase avec son temps. C’est ce qu’a laissé entendre une source lors de la clôture du 6ème congrès.
Le CDP nouveau est revenu à l’ancienne dénomination pour ce qui concerne les organes du parti. En effet, le bureau exécutif national, avec pour président Eddie Komboïgo, remplace le secrétariat exécutif national, instauré lors du dernier congrès en mars 2012. Le bureau exécutif national compte en son sein 10 vice-présidents que sont, entre autres, Achille Tapsoba, ancien député et Léonce Koné, président du directoire national.
« Nous sommes dans le temps. Nous sommes contents parce qu’ils nous ont écouté », laisse entendre une congressiste après la lecture de tous les noms composant le bureau exécutif national et du bureau politique national.
Outre ce changement constaté à la tête du parti par les différents congressistes, « les considérés anciens du parti », au nombre d’une vingtaine ont été faits membres du Haut conseil national. Il s’agit, entre autres, de Blaise Compaoré (président d’honneur) ancien président du Faso, de François Compaoré, de Assimi Kouanda, de Luc Adolphe Tiao, de Jean Léonard Comparé et d’Alain Yoda.
« CDP is back »
Le nouveau président du CDP veut insuffler une nouvelle dynamique à l’ex-parti au pouvoir. Pour ses premier mots en tant que président, l’expert-comptable, vêtu d’une chemise au couleur du parti et dans un « blue-jean » a parlé de changement.
« Permettez-moi d’exprimer ma gratitude au fondateur de notre parti, l’émérite Blaise Compaoré. Grand homme. Même si il a fait des erreurs, nous devons nous appuyer sur ces erreurs pour aller plus loin », dit-il.
Les évènements des 30 et 31 octobre 2014 n’ont pas été rangés dans les oubliettes. Dans son discours Eddie Komboïgo notifie que « plus que tout, notre parti avait besoin d’une véritable révolution pour se donner une nouvelle image et demeurer le parti leader au Burkina Faso. Faute de n’avoir pas su mesurer et apprécier les attentes de nos militants, l’histoire nous a rappelés les 30 et 31 octobre 2014, que notre parti n’as pas su faire le pas de plus qui ouvre les perspectives d’une démocratie interne, dynamique et républicaine ».
Et pour conclure, l’enfant de Yako a assuré à ses camarades que le CDP sera toujours une force politique au Burkina Faso.
« Si le CDP est un parti né au pouvoir, aujourd’hui le défi après la perte du pouvoir est de redonner au CDP ses lettres de noblesse en remportant magistralement les élections présidentielles, législatives et municipales. Il nous faut faire un retour gagnant. Ainsi nous pourrons dire tout simplement : CDP is Back », a-t-il conclu.
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Burkina 24
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