La BAD consacrera 1,5 milliard USD à 21 Etats africains fragiles
La Banque africaine de développement (BAD) a déclaré ce samedi 23 mai 2015 qu’elle allait dépenser 1,5 milliard de dollars américains en faveur de 21 pays africains fragiles. L’annonce a été faite par Olufunso Somorin, officiel de la politique de la BAD au micro de Xinhua à Nairobi. Il a ajouté que ces dépenses s’inscrivaient dans le cadre de la stratégie « Transition Support Facility » (TSF), ou Faragile States Facility (FSF), et pour traiter les facteurs d’instabilité au continent africain.
« Nous allons renforcer la capacité des Etats à mettre en place des institutions efficaces de sorte qu’elles puissent fournir des services à leurs citoyens« , a affirmé M. Somorin, ajoutant que les facteurs de fragilité sont aux niveaux politique, social et économique.
Les régions où se concentrent les pays dits fragiles sont la région du Sahel, l’Afrique de la corne et les Grands Lacs.
A ceux-là, il faudrait ajouter la Somalie, le Burundi, le Soudan du Sud, le Soudan, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, le Togo, la Côte d’Ivoire et l’Erythrée qui devront également bénéficier de ces fonds.
La Somalie, qui souffre de la plus longue période d’instabilité, recevra 40 millions de dollars pendant les trois prochaines années, a fait savoir M. Somorin.
Pour la BAD, l’Afrique doit adopter des systèmes de gouvernance ouverte et transparente pour que la distribution des ressources nationales soit équilibre, a-t-il dit.
Il a affirmé que la BAD continue de faire l’évaluation de la fragilité pour savoir les facteurs et les manifestations de fragilité.
Timothy Mkandawire, principal analyste financier de la BAD, a indiqué que le continent africain compte le plus grand nombre d’Etats fragiles au monde et que la fragilité freine les efforts pour réaliser des transformations économiques.
Certains conflits civils touchent des pays voisins et perturbent les échanges commerciaux entre les Etats, a-t-il souligné, ajoutant que le nombre des Etats fragiles devrait diminuer à long terme du fait que l’intégration régionale prend racine.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source : Xinhua
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