Accès filtré au cimetière de Dagnoën : Le parquet du tribunal militaire s’explique
Le Parquet du tribunal militaire de Ouagadougou s’est expliqué sur les raisons pour lesquelles l’accès du cimetière de Dagnoën au moment de l’exhumation des restes du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons n’a pas été autorisé à tout le monde.
Pour lui, il ne s’agit nullement d’une volonté de remettre en cause le droit à l’information des Burkinabè. « Le parquet du tribunal militaire de Ouagadougou voudrait rassurer l’opinion publique que la limitation de l’accès au cimetière ne vise pas à remettre en cause le droit à l’information des citoyens », lit-on en effet dans le communiqué signé du premier substitut du Commissaire au gouvernement.
Ajoutant que les familles des défunts et leurs conseils assistent aux travaux, le communiqué précise que « cette limitation est dictée par les nécessités de l’enquête. Les dispositions y relatives qui ont été prises n’ont pour seul but que la manifestation de la vérité dans le strict respect des règles de procédure dont le secret de l’instruction est un principe consacré ».
En rappel, les travaux d’exhumation des restes des tombes supposées du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons ont débuté le 25 mai 2015. La tombe présumée du père de la révolution d’août 83 a été ouverte le deuxième jour. Les travaux continuent au cimetière de Dagnoën.
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