Ciné droit libre : La jeunesse appelée à faire en sorte que plus rien ne soit comme avant
La 11e édition du festival Ciné droit libre se tient 28 juin au 4 juillet 2015 sous le thème « quand la jeunesse se met debout ». Le lancement officiel a eu lieu le dimanche 28 juin au Ciné Burkina à Ouagadougou en présence des invités, des partenaires, des artistes et des membres du gouvernement de la transition.
Le top de départ du festival Ciné droit libre a été donné au ciné Burkina. « Une première au Burkina, la preuve que plus rien ne sera comme avant… C’est pour cela que ceux qui sont puissants aujourd’hui doivent se rappeler qu’ils ont été faibles hier», déclare le maître de cérémonie, Newton Ahmed Barry.
Pour l’histoire, c’est à partir de 1998 avec l’assassinat de Norbert Zongo que va naître ce festival avec le film, « Bori Bana » sur la vie de Norbert Zongo, produit dans le contexte de l’époque. Depuis lors, les portes des salles de ciné étaient fermées à Ciné droit libre et ce film qui n’avait jamais été projeté dans une salle au Burkina ni au Fespaco, ne le sera qu’après l’insurrection d’octobre 2014.
A cet effet, le lancement officiel du jour a été le lieu de remercier leurs partenaires de tous les temps et de souhaiter qu’ « avec la coopération que tout reste comme avant ».
« Il y a quand même des choses pour lesquelles on espère qu’elles restent un peu comme avant, et une de ces choses, c’est Ciné droit libre …même s’il y a de nouveaux formats, de nouvelles initiatives, de nouveaux films qui sont nés parce que le Burkina Faso a changé », a déclaré Rasmussen, représentant du Danemark.
Il a par la suite invité la jeunesse à se mettre debout pour les élections. « Le Burkina sera en période électorale et je suis sûr que la jeunesse va se mettre debout, ajoute-t-il. Avec cela, il y a la possibilité de changement, il y a la possibilité qu’avec quelques petites exceptions comme ce festival, plus rien ne sera comme avant».
La jeunesse a été assez sollicitée pendant les différents discours et le sera tout au long du festival.
« J’espère que ce Ciné droit libre sera une occasion, une opportunité pour toute cette jeunesse africaine debout…de mettre son génie et son engagement au service de sa propre réalité pour en faire une richesse », dit Fadel Barro, membre du mouvement Y en a marre au Sénégal et parrain du festival.
Des prestations d’artistes musiciens et humoristes et la première du documentaire « une révolution africaine : les dix jours qui ont fait chuter Blaise Comparé » réalisé par les organisateurs de Ciné droit libre sur la révolution burkinabè d’octobre dernier, ont ponctué la cérémonie.
Le festival propose plusieurs espaces de liberté en plus des espaces de débats de projection de films, des expositions, le village du festival, des masters classe, un concours de débats « 10mn pour convaincre », un espace de rencontre et de conférence.
Les Burkinabè ne seront plus les seuls privilégiés du Ciné droit libre. Il se tiendra en Côte d’Ivoire en juillet, puis en novembre au Sénégal et enfin en décembre au Mali.
Revelyn SOME
Burkina24
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