Burkina # Bénin (2-0) : La réaction de Gernot Rohr
Les Etalons du Burkina manquent toujours de confiance mais sont en train de trouver une cohésion de groupe qui lui manque, selon le sélectionneur Gernot Rohr. Il s’est expliqué lors de la conférence de presse d’après match à l’issue de la rencontre disputée contre les Ecureuils du Bénin (2-0) le mardi 17 novembre 2015 au Stade du 4-Août de Ouagadougou.
Une efficacité retrouvée : « Aucune occasion franche comme nous avions eu là-bas. On a manqué 5 ou six occasions franches là-bas. On a marqué qu’une fois et le deuxième but que nous avons marqué a été refusé plus les deux penaltys aussi. (…) Notre équipe n’est pas encore guérie.
Elle manque encore de confiance. Mais il y a un état d’esprit qui est en train de s’instaurer. On a vu aujourd’hui beaucoup de cohésion, beaucoup de combativité même dans ces moments difficiles en première mi-temps où l’adversaire est venu pour marquer un but. On ne voulait pas encaisser. On a mis l’accent sur une rigueur que nous avions perdu lors des matchs amicaux où on avait fait des essais.
Mon banc de touche, si vous le regardez bien, est composé de beaucoup de joueurs qui ne jouent pas dans leurs clubs. Les onze qui étaient sur le terrain ont montré toute leur qualité et leur solidarité. Quand vous regardez les deux matchs, nous avions une emprise technico-tactique sur notre adversaire.
Le match aller 2 à 1 n’a pas reflété ce qui s’est passé sur le terrain. Nous ne méritions pas de perdre. Nous ne méritions pas de prendre ce penalty, on ne méritait pas d’avoir un but annulé. Le match aller nous l’avions même dominé peut-être plus qu’aujourd’hui. Et ce match retour nous étions obligés d’être réalistes.
Ce réalisme qui nous avait manqué au match aller, nous l’avions aujourd’hui puisqu’on a marqué ces deux buts et on n’en a pas encaissé. Et vous savez dans un match en aller et retour, ce qui compte c’est la qualification mais aussi une discipline, une rigueur, un état d’esprit, une cohésion de groupe et tout cela mon équipe l’avait aujourd’hui ».
L’embrouille avec Alain Traoré : « Je n’ai aucun problème avec Alain. Je l’aime bien. On est là pour l’aider, pour lui faire retrouver le bon chemin, sur la voie d’un bon retour d’un joueur professionnel qui joue dans son club. Je comprends parfois sa déception quand il n’est pas aligné dans le onze type.
Je le comprends parce que moi aussi j’ai été un joueur et cette réaction peut arriver. Ce n’était plus le moment une fois qu’il n’était pas tellement motivé de le faire entrer dans ce match de faire ce changement. C’est tout ce qu’il y a eu. Il n’y a pas d’histoires. On a besoin d’Alain Traoré parce que c’est un grand joueur.
On attend qu’il soit, dans son club, capable de retrouver le rythme. Nous ne pouvions pas aligner trop de joueurs sans compétitions. Il y en a déjà un à côté de moi (ndlr Bakary Koné) qui a été aligné mais qui a justifié aujourd’hui largement sa titularisation ».
La lecture du jeu : « Quand vous avez onze joueurs qui sont bien, ce n’est pas forcément nécessaire de les sortir ou de les changer. Faire un changement pour un changement quand vous n’avez pas mieux sur le banc de touche, ce n’est pas nécessaire de changer. Si vous avez vu un petit flottement comme moi… c’est vrai l’équipe une fois qu’elle a marqué ce but a subi un peu la réaction de l’adversaire.
C’est tout à fait normal. Un adversaire de qualité. Un adversaire qui a fait des résultats avant nous contre le Mali qu’il a dominé largement et d’autres équipes. Donc, battre cette équipe 2 à 0 avec un but par mi-temps, c’est exactement le plan que nous avions mis en place. On ne voulait pas encaisser. On n’a pas laissé d’occasions à l’adversaire ».
Propos recueillis par Boukari OUEDRAOGO
Burkina24
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