Elections du 29 novembre au Burkina : Une fermeture des frontières est prévue
Les élections couplées au Burkina, c’est le 29 novembre 2015. Les ministères de l’administration et de la sécurité sont sur le pied de guerre. Un important dispositif sécuritaire est mis en branle et des mesures sont prévues, dont la fermeture des frontières.
C’est ce 27 novembre 2015 que la campagne électorale pour les législatives et la présidentielle prendra fin. Le ministre en charge de l’administration territoriale, Youssouf Ouattara, est plutôt satisfait, puisqu’il note « qu’aucun incident majeur » n’a été signalé. Mises à part des « altercations » entre des militants de différents partis politique à propos de lieu d’affichage des images de leurs candidats respectifs. « Ces altercations ont pu être jugulées », déclare toutefois le ministre Ouattara.
Le Face à la presse du 26 novembre 2015 a été une occasion pour lui de saluer le comportement des Burkinabè, car pour lui, c’est grâce à eux que la campagne s’est déroulée sans anicroche. Il souhaite qu’il en soit de même à partir du samedi 28 novembre 2015 à 00h, heure de fin de la campagne électorale. « Le samedi 28 novembre à 00h, toute activité de campagne doit cesser »,
a insisté Youssouf Ouattara.
Sécurité. Sur le plan sécuritaire, le ministre délégué en charge de la sécurité, Alain Jean-Claude Zagré, affirme que ses services sont prêts. Des mesures ont été prises, tant pour sécuriser l’ensemble du territoire contre les agressions et les cambriolages, mais aussi le processus électoral, de même que ses acteurs (personnel électoral, observateurs électoraux, infrastructures électorales, etc.). Le dispositif de lutte contre le terrorisme a également été activé et renforcé.
D’autres mesures devraient être prises pendant le scrutin. Il s’agit par exemple de la fermeture des frontières. Mais la date précise de cette décision, de même que sa durée dans le temps n’ont pas été signifiées par le ministre. Il en est de même quant au maintien ou à la levée du couvre-feu (1h à 4h du matin). Ces questions devraient être tranchées d’ici le 27 novembre 2015, a laissé entendre Alain Jean-Claude Zagré.
En attendant, il affirme que les Burkinabè peuvent sortir massivement et aller en toute tranquillité aux urnes car, assure-t-il, l’Etat veille au grain.
Abdou ZOURE
Burkina24
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