Saran Séré Sérémé : « Notre peuple doit sécher ses larmes, le 29 novembre »
La campagne pour les élections couplées législatives et présidentielle bat son plein et amorce sa dernière ligne droite. C’est en effet ce dimanche 29 novembre 2015 que les Burkinabè iront aux urnes. Les différents candidats sont donc à la conquête de l’électorat avant la fin de la campagne électorale fixée à demain 27 novembre à minuit. La candidate du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Séré Sérémé, était ce jeudi 26 novembre au Stade municipal de Ouagadougou.
Les militants et sympathisants du « parti du cheval blanc » ont organisé un meeting, ce jeudi 26 novembre 2015 à Ouagadougou.
Le meeting a été marqué principalement par des allocutions des représentants/Kadiogo des femmes (Alice Yaméogo), des jeunes (Dramane Traoré), de la coordination des élèves et étudiants (Blaise Gango), du directeur provincial de campagne du PDC/Kadiogo (Paul Tapsoba) et l’allocution de la candidate à la présidentielle, Saran Sérémé.
Selon le représentant des élèves et étudiants, « Saran Sérémé a trop fait pour la jeunesse burkinabè en l’occurrence les étudiants ». Surnommée l’opératrice économique doublée de femme politique ou encore « l’amazone de Tougan », du nom de son fief dans le nord du pays, Saran Sérémé n’a pas manqué l’occasion de saluer la mobilisation des militants du PDC sortis pour la soutenir.
Investie candidate à l’élection présidentielle en juillet 2015 par le PDC, Saran Sérémé, expliquant son projet de société, dit vouloir œuvrer en priorité pour la refondation de l’Etat burkinabè. Et cela passe notamment par l’indépendance de l’administration publique, l’indépendance effective de la justice, la reconstruction de l’armée, la création d’emplois des jeunes et la lutte contre la corruption.
Durant son mandat, si elle est élue, elle compte créer au moins un million d’emplois. « Notre peuple doit sécher ses larmes, le 29 novembre prochain », dit-elle. La cousine de Mariam Sankara (épouse de Thomas Sankara) avoue également avoir les « mains propres et le cœur blanc », d’où le surnom, « Saran Séré Sérémé, la sérénité ».
En rappel, quelques jours avant la grande manifestation qui a entraîné la chute de Blaise Compaoré, Saran Sérémé organisait avec d’autres femmes, précisément le 27 octobre 2014 à Ouagadougou, une marche de femmes contre le projet de modification de la Constitution. Cette manifestation surnommée « la révolte des spatules » est considérée par certains observateurs comme l’un des nombreux signes avant-coureurs de la chute de l’ancien président, Blaise Compaoré.
Noufou KINDO
Burkina 24
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