Livre et arme font bon ménage chez le Chef de bataillon Zoungrana !
Le Chef de bataillon ZOUNGRANA Emmanuel n’a pas que le fusil à l’épaule. Il a aussi la plume au poing. Issu de la 2ème promotion (1993-2000) du Prytanée Militaire de Kadiogo, il se dit littéraire à la base dès les études secondaires. Il a le statut d’écrivain depuis 2012. Auteur de romans, de nouvelles, et d’essais littéraires, il est en service depuis 2009 au Régiment Parachutiste Commando (RPC) basé à Bobo-Dioulasso. Découverte avec un commando … de la littérature !
Burkina24 (B24) : Vous êtes militaire de formation. Peut-on savoir ce qui vous a amené à l’écriture?
Emmanuel Zoungrana (E.Z) : Ma passion pour l’écriture date de 98, lorsque j’ai opté pour des études secondaires littéraires qui devaient me conduire à l’obtention d’un baccalauréat A4. Certes, j’entrevoyais dans le métier des armes certaine possession exclusive. A l’inverse, je pensais déjà aux plus-values qui s’offriraient à moi que d’intégrer la lecture, l’écriture, ou la littérature dans ma vie.
J’écris depuis les années 98. Cependant, je n’ai commencé à publier mes œuvres qu’en 2012. Je suis depuis donc un jeune écrivain.
B24 : Vous avez combien de livres à votre actif ?
E.Z : J’ai six publications à mon actif. Cinq romans dont un traduit en anglais et un essai sociologique.
B24 : Apparemment l’arme et la plume font bon ménage chez vous !
E.Z : Oui, je confirme que l’arme et la plume font bon ménage chez moi. Cela grâce au commandement militaire qui encourage la production intellectuelle sous réserve que cela n’entame ni l’exécution du service ni le devoir de réserve imposé à tout militaire en activité. Pour le reste, c’est une question d’organisation personnelle.
B24 : Parlons de la FILO. Qu’est ce qui vous a motivé à participer à cette foire?
E.Z : La FILO est un cadre idéal, une vitrine, une tribune pour tous les auteurs et gens de lettres. Au surplus, avec l’Edition 2013 à laquelle j’ai eu la chance de participer, j’incline à croire que c’est un véritable cadre d’épanouissement pour le monde des œuvres de l’esprit.
B24 : Nous supposons que vous présentez vos 5 romans?
E.Z : Effectivement, je présente ici cinq ouvrages sur un total de six publications.
B24 : La FILO est-elle à pérenniser ?
E.Z : En toute honnêteté, vu le caractère international de ce festival, et l’engouement qu’il suscite au sein de toutes les couches sociales, notamment la jeunesse, je pense que la FILO est à pérenniser. Au demeurant, cette foire biennale contribue à la survie de la littérature burkinabè dans un contexte national et international marqué par la fracture numérique. J’entends ici par fracture numérique l’ensemble des disparités quant à l’accès aux TIC.
B24 : Nous sommes au terme de l’entretien. Quel est le mot qui vous tient à cœur et que nous n’avons pas fait cas?
E.Z : Je vous remercie, vous hommes médias, de participer à la promotion du livre en médiatisant beaucoup cet évènement littéraire. Je remercie et félicite les organisateurs de cette foire. Je souhaite bonne lecture à ceux qui se sont procurés des ouvrages. Que Dieu bénisse la FILO !
Propos recueillis par Bienvenue APIOU
Burkina24
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