Commerce de voitures : Ce qu’un jeune commerçant attend des nouvelles autorités
La tendance de nos jours, est de se procurer une voiture. Le parc automobile burkinabè semble de plus en plus fourni. Quelles sont les réalités de ce marché du côté de la capitale burkinabè ? Interdiction de vitres teintées, austérité sous la transition, installation de nouvelles autorités au pouvoir Moumini Dera, propriétaire du parc automobile en face du jardin 8 mars situé côté Est de chez le Mogho-Naaba a accepté se confier. C’était ce 5 janvier 2016.
« Les gens ont tendance à acheter les voitures, mais ce n’est pas facile », a tout de suite confié le jeune vendeur de voitures. Et quand Dera Moumini dit « ce n’est pas facile », la difficulté à laquelle il fait allusion n’est pas bien loin de l’ère que vient de traverser le pays.
La transition est indexée
La Transition politique est ici pointée du doigt. Elle n’a pas eu d’effets que sur la santé financière de l’Etat. Les particuliers en ont pâti également. Les vendeurs de voitures avec. Du moins, c’est que laisse entendre Dera. Selon lui, cette brèche dans l’histoire politique burkinabè est à la base du ralentissement qu’a connu le marché de l’automobile au Burkina, du moins à Ouagadougou. « La transition était là, les gens avaient peur de faire sortir l’argent, payer les véhicules», a indiqué le jeune commerçant.
Les formalités sont décriées
Des contraintes, les vendeurs rencontrent quelques-unes. Dera, lui indexe les formalités douanières. « Il y a une caution que la douane exige des fois de payer», dit-il. Moumini Dera espère toutefois que ces pratiques disparaitront avec l’arrivée des nouvelles autorités.
La mesure prise interdisant les vitres teintées n’a pas eu d’effet sur le commerce. Et pour cause. « Les vitres, c’est nous-mêmes on les teinte ici », confie Moumini Dera. Les ramener à leur teinte originelle ne constitue donc pas un problème, selon lui.
Mais pour ce qui est des « véhicules qui viennent avec les vitres d’origine teintées », seul le CCVA (Centre de contrôle des véhicules automobiles) procède à l’enlèvement
L’espoir renaît à nouveau
Moumini Dera espère surtout que la fin de la transition fera souffler un vent nouveau sur son commerce. L’installation des nouvelles autorités lui donne de l’espoir. L’espoir que la reprise économique, c’est pour bientôt. « Dieu merci. Vu qu’il y a un nouveau Président, on espère que la vente sera comme on le souhaitait avant», a souhaité M. Dera.
Les autres vendeurs contactés ont tout simplement décliné l’offre que nous leur avons faite de s’exprimer sur les réalités du métier.
Oui Koueta
Burkina24
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