Des étudiants consacrent deux heures au Pr Joseph Ki-Zerbo

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Au temple du savoir, il a été créé depuis  mai 2013 un cadre. Il est dénommé « 2h pour nous, 2h pour l’Afrique ». Là, du lundi au vendredi, se réunissent les étudiants pour débattre des questions d’actualité. Tous sont amenés à prendre la parole pour donner leur lecture du thème du jour. Et le thème de ce mercredi 13 janvier 2016, le voici : « Le temple du savoir a désormais une identité : quelle commentaire ce baptême vous suscite-t-il ? ». Le tout ici, c’est de conscientiser, mobiliser et pousser à l’action.  

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Baptême de l’université

Le récent baptême de l’université constitue pour les étudiants le symbole même de la méconnaissance du travail de l’historien qu’a été le Pr Joseph Ki-Zerbo.

« Il était utile pour ne pas dire nécessaire de pouvoir baptiser l’université Joseph Ki-Zerbo », estime Mamain Gueu.  Et pour Serge Bayala, l’un des initiateurs du cadre de débats, « 2h pour nous, 2h pour l’Afrique », ce baptême ne constitue pas un simple fait. C’est plutôt une invite à refléter l’image de l’historien dans les faits et gestes. « Plus que jamais, nous qui sommes contemporains de ce baptême, sur cette université, nous avons obligation de produire à la taille de Ki-Zerbo », a-t-il dit.

La « Génération Joseph Ki-Zerbo » était l’hôte du jour et Dobi Parfait Maré, président de la génération,  était l’invité. L’occasion lui a été offerte  de décliner les grands axes et œuvres de la vie de l’historien.

« C’est une grande joie pour nous. Il est le pionnier et le premier secrétaire général du CAMES. Voilà pourquoi, le siège du CAMES est au Burkina ici. Ce baptême ne doit pas être un placage de nom, mais une façon de dire que les choses vont changer à l’université», a dit Dobi Parfait Maré.

« Eduquer ou périr », une solution aux problèmes éducatifs

Ce changement implique selon lui l’enseignement  de sa pensée à partir des œuvres produites par l’historien. « Quand on considère son œuvre Eduquer ou périr, on a toutes les solutions possibles pour résoudre les problèmes éducatifs actuels. Quand on cherche des solutions tout en ignorant des œuvres comme celle-là, on peut dire que c’est une mauvaise foi », a déclaré le président de la génération Joseph Ki-Zerbo.

Dobi Parfait Maré (à droite), président de la Génération Joseph Ki-Zerbo.
Dobi Parfait Maré (à droite), président de la Génération Joseph Ki-Zerbo.

Le baptême, d’accord, mais l’enseignement de la pensée d’abord. C’est le cri de cœur que lance la génération Joseph Ki-Zerbo. Son président souhaite que les œuvres de l’illustre disparu soient promues à l’université, question de les faire connaitre et accepter.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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