Ces Burkinabè qui ont marqué l’année 2015, dans le monde des affaires et de l’innovation
Ils ont marqué l’année 2015 au Burkina, chacune et chacun à leur manière.
Les self-made men:
Idrissa NASSA :
Idrissa Nassa, PDG de Coris Bank et Président du réseau des banquiers d’Afrique. Il est un acteur financier de premier plan qui participe au renouveau du continent.
Il a amené les PME du secteur informel à travailler avec Coris en leur accordant davantage de souplesse dans les garanties demandées et en les accompagnant intelligemment vers le secteur formel. Son groupe a atteint un bilan total consolidé de 500 milliards de francs CFA et se classe en 2 ème position après ECOBANK au Burkina.
Appolinaire COMPAORÉ
Apollinaire Compaoré, patron de Telecel Faso, d’Atel Mali, et actionnair majeure de MTN Côte d’Ivoire. Parti de Koassa (son village Natal) à l’aventure pour Ouagadougou à l’âge de 12 ans en 1966. Il a réussi l’exploit de «grandir» sur fonds propres, devenu milliardaire sans s’appuyer sur le levier de la dette. L’empire de cet homme d’affaires burkinabè s’étend des télécoms à l’assurance. Il est présent au Burkina, en Côte d’Ivoire et au Mali.
Le stratège
Birahima NACOULMA :
Birahima Nacoulma, président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), il a su profiter de la chute du régime Compaoré pour se réaffirmer. La chambre de commerce et de l’industrie du Burkina (CCI-BF) ayant été suspendue par le gouvernement de transition, monsieur Nacoulma travaille actuellement dans le sens du retour de la confiance entre opérateurs économiques et les élus de la chambre de commerce.
La grande perdante
Alizèta OUEDRAOGO :
Cette femme d’affaires ayant fait fortune dans le cuir et dans l’immobilier, était la présidente de la chambre de commerce et de l’industrie du Burkina de 2011 à 2014.
Surnommée à tort ou raison ¨la belle-mère nationale¨, ses détracteurs ne manquaient pas de rappeler que son ascension fulgurante avait coïncidé avec le mariage de sa fille au frère cadet de Blaise Compaoré en 1994. Victime collatérale de la chute du régime Compaoré, l’ex présidente de la CCI-BF vit aujourd’hui entre Cotonou et Abidjan.
Les innovateurs
Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko
Le Burkinabè Moctar Dembélé et le Burundais Gérard Niyondiko sont les inventeurs du savon anti- moustique Fasoap (Faso soap). Ces 2 étudiants chercheurs de l’institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou ont été récompensés en juillet 2015 pour leurs travaux par l’université de Berkeley en Californie lors de la Global Social Venture Competition.
Nouveau modèle de leadership
Yacouba Sawadogo :
Yacouba Sawadogo est un paysan né au Burkina Faso, dans la région semi-désertique du Sahel. Après avoir été commerçant, il repart dans la région du Yatenga, au village de Gourga, au début des années 1980, où il décide de stopper l’avancée du désert.
Il adapte et améliore une méthode ancestrale de culture (le ZAÏ). Malgré le scepticisme des habitants de la région, il persiste et des années plus tard, une forêt d’une quinzaine d’hectares fait rempart à l’avancée du désert. Les habitants qui avaient fui sont revenus cultiver leurs champs.
Deux fois par an lors des biennales « Les journées du Marché » qu’il organise sur son terrain proche du village de Gourga, il transmet ses techniques, principalement les trous Zaï. Et Des centaines de fermiers qui viennent des environs et des échanges de graines et techniques sont effectués.
Adam YARO
Étudiant-entrepreneur
Correspondance particulière/Burkina24
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