Rochmètre : La CODEL présente l’évaluation des 100 jours de Roch Kaboré
Du 8 au 12 avril 2015, les Burkinabè ont eu l’occasion d’évaluer le Président du Faso sur la base de ce qui a été fait en 100 jours de gouvernance. Les tendances ressorties font état d’une confiance en deçà de 50 % à la tenue des engagements pris lors de la campagne électorale. La présentation des résultats ce lundi 18 avril 2016 a été l’objet d’un dialogue démocratique organisé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en présence des initiateurs du programme d’évaluation que sont la CODEL soutenue par Diakonia.
Après le sondage, l’heure est la présentation des résultats obtenus. Les Burkinabè ont eu 4 jours (8-12 avril) pour donner leur appréciation des 100 jours de gouvernance du Président Roch Kaboré sur la plateforme www.presimetre.bf, sur l’application androïde et par SMS. Ce que l’on peut retenir, c’est que « le niveau de confiance de la tenue de ses engagements globalement est légèrement en déca de 50% », a déclaré Issoufou Nana, l’expert statisticien, qui a présenté les résultats du sondage.
Il ressort aussi qu’il y a une proportion « non négligeable » d’indécis, des personnes qui n’ont pas réussi à se prononcer « franchement » sur la tenue des engagements pris par le Président alors qu’il était encore candidat à la présidentielle.
Le but de la manœuvre est de suivre à la trace les actions du président et du gouvernement afin de les évaluer au fur et à mesure que les engagements pris seront mis en œuvre pendant les cinq ans que durera le mandat.
« Le travail que nous faisons est sain et propre et équitable. Nous l’avons montré à l’occasion des élections présidentielles et législatives de novembre 2015. Ce travail veut emprunter le même chemin », a dit Me Alidou Ouédraogo. Selon le Président de la CODEL, l’objectif est simple. C’est d’« être une société contrepouvoir et non pas contre le pouvoir, servant d’interface entre le pouvoir et les citoyens ».
Selon Issoufou Nana, la proportion « non négligeable » d’indécis ayant pris part à l’évaluation peut être due à une défaillance de communication autour des mesures gouvernementales. Il recommande que « le gouvernement harmonise sa communication sur certaines questions ou sur la façon dont certaines questions ont été gérées. Il faut plus de lisibilité sur l’opérationnalisation des engagements ou l’exécution du programme du Président du Faso ».
Oui Koueta
Burkina24
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